Balance ton spot. Pub et féminisme ne feraient pas bon ménage, selon le dernier rapport de l'ARCOM, autrement dit l'Autorité publique de régulation de la communication audiovisuelle et numérique
Selon le rapport, il y a plus de publicités présentant "uniquement" des femmes sexualisées ou dénudées que de publicités présentant uniquement des hommes sexualisés ou dénudés : 49 % pour les unes et 24 % pour les autres.
Mais l'Arcom ne s'est pas contentée d'épingler ces contenus qui sexualisent. Elle s'est également penchée sur les "pépites sexistes", cette banalisation des clichés garçons/filles les plus tenaces que nous propose encore la pub...
Mais derrière ce côté pubs à papa, un soupçon d'espoir : en 2022, 48 % des sujets abordés par les chaînes d'information portaient sur les violences faites aux femmes.
Pus d'un tiers présentaient même des exemples de "solutions aux discriminations faites aux femmes", et notamment des modèles de femmes "brisant les stéréotypes sexistes", se réjouit l'Arcom
Et ce alors que le nombre d'expertes en plateau (47% à la télévision) s'est de nouveau avéré être en augmentation. C'est d'ailleurs le cas chaque année depuis cinq ans.