Opération du RAID en direct contre le tueur présumé de Toulouse

Publié le Mercredi 21 Mars 2012
Opération du RAID en direct contre le tueur présumé de Toulouse
Opération du RAID en direct contre le tueur présumé de Toulouse
Depuis ce matin c’est tout un quartier de Toulouse qui est bouclé, avec les voisins du forcené consignés chez eux. Les négociations sont en cour pour essayer de ramener cet homme à la raison et neutraliser vivant ce Toulousain.
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Depuis 3 heures ce matin, ce tueur présumé surnommé le tueur de Toulouse est retranché chez lui au premier étage de son immeuble, alors que le RAID et la police ont bouclé le quartier.

C'est à la Côte Pavée, un quartier résidentiel, cerné ce matin par le RAID au Nord Est de Toulouse qu'il a été diligenté une opération spéciale pour débusquer cet homme de 24 ans. L'homme le plus recherché de France serait seul et se revendique d'Al-Qaïda, c’est un Toulousain d'origine maghrébine âgé de 24 ans et il semble avoir participé au jihad (Guerre Sainte) dans les zones troublées de la frontière pakistano-afghane, où il se serait entrainé.

Des coups de feu ont été échangés autour du pavillon du quartier huppé ou s'est retranché le forcené au premier étage dans son appartement. Des négociations sont en cours avec le forcené mais sa mère qui est sur place, "n'a pas souhaité prendre contact avec lui" prétextant son manque d’influence sur son fils. Le frère du suspect et maintenant sa petite amie ont été interpellés et sont entendus depuis par la police. Les trois personnes sont en garde à vue.

Ce sont les "cybers policiers" qui ont localisé le jeune homme, avec l’aide d’un vendeur de motos-cycles car un client s’était renseigné avant les tueries sur la façon de customiser et d’effacer le traceur d’un scooter. Le vendeur a tout de suite recoupé ses informations avec la police.

On en sait davantage sur le forcené qui est Français, il veut démenteler les opérations Françaises en Afghanistan et veut venger les enfants qui ont été tué là-bas. Il continue de discuter avec les négociateurs.

Crédit : AFP