Emily Ratajkowski offre des poupées à son fils (et on applaudit)

Publié le Mardi 15 Novembre 2022
Clément Arbrun
Par Clément Arbrun Journaliste
Passionné par les sujets de société et la culture, Clément Arbrun est journaliste pour le site Terrafemina depuis 2019.
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Emily Ratajkowski s'oppose à l'idée d'une éducation soumise aux stéréotypes de genre. La preuve ? La jeune mère tient à offrir des poupées à son fils.
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Une éducation sexiste ? C'est ce que fuit plus que tout la top Emily Ratajkowski. Jeune maman, "EmRata" aime à partager ses recommandations déconstruites en ce sens. La dernière en date ? Offrir à son fils Sylvester Apollo Bear, né en mars 2021, des poupées. Car non, ce n'est pas que pour les filles.

Ce faisant, l'influenceuse souhaite répondre à la masculinité toxique et aux codes de la virilité. Pour elle, il n'y a rien de mal à ce qu'un garçon joue à la poupée, ou aime la couleur rose. Dans le dernier épisode de son podcast "High Low", elle confie : "Il est tellement excité, il adore jouer avec des choses qui ont des roues. Et je lui ai commandé une poupée et un service à thé. Parce que je me suis dit : 'Il faut qu'on équilibre ça'. Mais aussi : 'Est-ce que c'est juste ce qu'il aime naturellement ?'"

"Je me demande, est-ce que ça [le choix des jouets, ndlr] fait partie des manières de s'assurer que le conditionnement ne se produit pas ?", s'interroge la mannequin à ce sujet.

Une éducation féministe ?

Le "conditionnement" à la masculinité, une réflexion de longue date. L'an dernier, relate Pop Sugar, la star fustigeait déjà la masculinité toxique : "Je l'observe dans ma vie, je perçois la façon dont elle limite les hommes et à quel point leur existence et leur vie peuvent être déprimantes lorsqu'ils doivent adopter cette masculinité toxique".

"EmRata" n'aimerait donc pas qu'il arrive la même chose à son enfant. Elle n'est pas la seule à promouvoir une éducation dite non-genrée. Il en est de même de Megan Fox, qui n'a jamais caché sa fierté à l'idée que son jeune fils Noah, 9 ans, porte des robes. "J'ai beau l'avoir inscrit dans une école vraiment libérale, en Californie, il y a encore des garçons qui disent : les garçons ne portent pas de robe, ou : les garçons ne portent pas de rose !", déplorait-elle cependant. Preuve en est que la route est encore longue.

Mais s'interroger sur les jouets est un bon début. Car ils tiennent une vraie place dans le processus de réflexion féministe. Cela fait d'ailleurs quelques années que la "Charte d'engagements volontaires pour une représentation mixte des jouets", soutenue par le gouvernement, souhaite notamment des illustrations publicitaires de jouets non genrées et non-sexistes, au sein des magasins et catalogues.