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Endométriose : Lorie se livre à coeur ouvert (et il faut l'écouter)

Publié le Lundi 29 Janvier 2024
Clément Arbrun
Par Clément Arbrun Journaliste
Passionné par les sujets de société et la culture, Clément Arbrun est journaliste pour le site Terrafemina depuis 2019.
Endométriose : Lorie se livre à coeur ouvert (et il faut l'écouter)
Lorie Pester assiste ç un photocall dans la neige pour la série D"emain Nous Appartient" lors du 20e Festival des Créations Télévisuelles de Luchon à Luchon, le 9 février 2018.
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Icône des jeunesses de bien des lecteurs et lectrices, Lorie ne lève plus seulement la voix pour chanter. Elle le fait également pour témoigner du mal qui la ronge : l'endométriose.
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L'endométriose s'invite de plus en plus dans le débat public et c'est heureux. On parle là d'un mal qui touche une femme sur dix. Et entre 10% et 20% des femmes en âge de procréer. D'après un sondage IPSOS x Fondation Recherche Endométriose, 53% des Français pensent que les entreprises ont "un vrai rôle" à jouer dans l'accompagnement des femmes atteintes d'endométriose.

La prise de conscience est citoyenne !

C'est rassurant. Cependant, les solutions apportées aux patientes demeurent insatisfaisantes pour les principales concernées. Malgré l'évolution de la recherche : cette année a été annoncé le lancement d'un test salivaire jugé "révolutionnaire" par la la HAS, "l'Endotest". Encourageant dans la mesure où l'endométriose est le plus souvent "diagnostiquée souvent par hasard, avec un retard moyen de sept ans".

Cela, bien des femmes le déplorent.

Et pas les moins connues ! Lorie, par exemple, aborde régulièrement le sujet. La chanteuse culte pour toute une génération a du se faire retirer l'utérus pour apaiser ses douleurs. Elle en parlait l'an dernier. Et aujourd'hui ? C'est avec émotion qu'elle revient sur l'actualité de sa santé au micro de RTL ...

"Je n'en pouvais plus !"

Sur les ondes de RTL, l'interprète de "Sur un air latino" s'est attardée sur cette opération : "Je ne pouvais plus continuer de vivre avec cette douleur-là. J'étais épuisée, elle était permanente, tous les jours, du matin jusqu'au soir, je ne pouvais plus soulever ma fille qui avait 4-5 mois, je ne pouvais pas rester trop longtemps debout"

"Je ne pouvais pas rester trop longtemps assise. Mon compagnon et moi, on s'est dit qu'à la maison, on avait une fille et un garçon et que c'était déjà super. Mais ça a été assez compliqué... Même si aujourd'hui, je revis, vraiment. Je vais beaucoup mieux, les douleurs sont vraiment parties !"

Des derniers mots rassurants, qui en disent long sur une certaine charge, médicale et émotionnelle, pas évidente à porter. Et des paroles nécessaires pour mieux remettre sur le devant de la scène cette maladie gynécologique qui fait société. D'autant plus qu'un autre sujet demeure à l'unisson tabou, le recours à l'hystérectomie. C'est dire si ce témoignage très personnel est pour le moins courageux de la part de l'artiste !

Plus de 8 Français sur 10 (83%) affirment avoir déjà entendu parler de l'endométriose. Aujourd'hui, plus personne ne peut fermer les yeux face à l'urgence de s'atteler à cet enjeu intime et collectif.