Son poids en cause dans le dénouement de "Titanic" ? Kate Winslet règle ses comptes
25 ans après sa sortie, le cultissime Titanic a rapporté plus de 2,2 milliards de dollars dans le monde, ce qui en fait l'un des plus grands films de tous les temps. Un classique qui a ému des générations de spectateurs.rices et dont le dénouement tragique continue à faire l'objet des théories les plus élaborées.
Ainsi, la fameuse porte se retrouve régulièrement au coeur de débats enflammés. Pour rappel (et ne poursuivez pas la lecture si vous êtes la seule personne sur cette planète à ne pas avoir vu le film), Rose (Kate Winlset) et Jack (Leonardo DiCaprio) parviennent tant bien que mal à quitter ensemble le paquebot en perdition en sautant dans l'eau glacée. Alors que Rose est allongée sur une porte en bois, Jack meurt finalement d'hypothermie dans l'eau gelée.
Jack aurait-il pu lui aussi grimper sur la porte en bois et survivre aux côtés de Rose ? Il y avait-il de la place et l'obet flottant aurait-il tenu le coup ? Le réalisateur James Cameron (dont l'Avatar 2 est lui aussi en train de battre tous les records) a répondu à ces spéculations lors d'une interview avec le Toronto Sun. Le cinéaste a révélé avoir tout bonnement commandé une étude scientifique afin d'en avoir le coeur net. Et les résultats auraient été sans appel.
"Nous avons pris deux cascadeurs qui avaient la même masse corporelle que Kate et Leo et nous avons mis des capteurs partout sur eux et à l'intérieur et nous les avons mis dans de l'eau glacée et nous avons fait des tests pour voir s'ils auraient pu survivre par diverses méthodes et la réponse était, il n'y avait aucune chance qu'ils aient pu survivre tous les deux", a déclaré Cameron. "Un seul aurait pu survivre."
"Je suis une jeune femme, mon corps change"
Mais si ce débat reste plutôt amusant et léger aujourd'hui, il l'était beaucoup moins à l'époque de la sortie phénoménale du film en 1997, en pleine "Leomania". Lors d'un entretien sur le podcast Happy Sad Confused, Kate Winslet s'est ainsi replongée dans cette période qui a bouleversé sa vie, faisant d'elle une star internationale et très scrutée. Et elle en a profité pour revenir sur la fameuse planche de bois.
"En fait, je ne crois pas que nous aurions survécu si nous étions montés tous les deux sur cette porte", a dit Kate. "Je pense qu'il aurait pu passer, mais ça aurait basculé. Ça n'aurait pas été une idée viable."
Et l'actrice en a profité pour épingler les commentaires particulièrement toxiques dont elle a été la cible à l'époque, certains venant même des journalistes lui faisant remarquer que son poids était la raison pour laquelle Jack finissait par mourir.
"Apparemment, j'étais trop grosse. Pourquoi étaient-ils si méchants avec moi ? Ils étaient si méchants. Je n'étais même pas grosse, putain. Si je pouvais revenir en arrière, j'aurais utilisé ma voix d'une manière complètement différente." Et rétrospectivement, l'actrice de 47 ans a en effet la réponse parfaite : "J'aurais dû répondre aux journalistes : 'Ne vous avisez pas de me traiter comme ça. Je suis une jeune femme, mon corps change, je suis en train de le découvrir, je ne suis pas sûre de moi, je suis terrifiée, ne rendez pas les choses plus difficiles qu'elles ne le sont déjà'. C'est de l'intimidation, vous savez, et même limite abusive, je dirais."
La comédienne britannique est justement récemment revenue sur les critiques grossophobes dont elle est familière, son agent recevant même des messages du genre "Où en est son poids ?". Kate Winslet fait partie des célébrités qui s'élèvent contre les diktats de l'apparence et du jeunisme. Son franc-parler et son authenticité en font une voix précieuse dans une industrie encore trop plombée par les artifices.
"Cette habitude absurde de commenter les corps et l'apparence des femmes s'améliore, mais nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir", a-t-elle souligné dans le podcast, critiquant notamment les titres de presse qui auscultent la silhouette des stars féminines. "C'est une chose tellement irresponsable à faire et cela incite directement les jeunes femmes à aspirer à des idées de perfection qui n'existent pas. Elles veulent avoir le corps que la presse leur attribue. C'est pour une nuit et une nuit seulement que nous sommes dans cette satanée robe."
