Valérie Trierweiler sur Royal et Hollande : "Il n'y avait pas d'autre place pour une autre femme"

Publié le Mercredi 13 Mai 2015
Marie Chaumière
Par Marie Chaumière Journaliste
L'ex-compagne du président de la République a donné une interview au "Parisien/Aujourd'hui en France" à l'occasion de la sortie de son livre en édition de poche. Elle a notamment évoqué l'obsession du pouvoir de François Hollande et Ségolène Royal.
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Valérie Trierweiler a accordé sa première interview à un magazine français depuis la sortie de son livre-choc sur sa relation avec François Hollande. A l'occasion de la sortie de Merci pour ce moment en livre de poche, l'ex-compagne du président de la République a répondu aux questions du Parisien/Aujourd'hui en France.

"Je ne regrette rien"

Elle évoque au cours de cet interview l'accueil fait à son livre au mois de septembre et en profite pour critiquer le climat monarchique qui règne en France. Pour celle qu'on dit brouillée avec certains de ses amis depuis la sortie de son brûlot, "ceux qui se sont détournés [d'elle] voulaient avant tout plaire au pouvoir".

"Je réécrirais Merci pour ce moment ligne pour ligne, mot pour mot aujourd'hui. Je ne regrette rien. C'est un témoignage sur le coeur et le fonctionnement du pouvoir", affirme-t-elle. Avant d'ajouter qu'elle souhaite désormais qu'on ne la considère pas comme l'ex du président mais bien comme une journaliste.

Interrogée enfin sur la proximité entre François Hollande et Ségolène Royal, ministre dde l'écologie au sein du gouvernement de ce dernier, Valérie Trierweiler dénonce l'obsession du pouvoir qui les anime tous les deux : "Je m'incline. Ils sont indissociables. Cela dépasse leurs enfants. Tous les deux partagent un goût immodéré pour la politique. Le pouvoir est leur raison de vivre, leur obsession commune. L'enjeu a longtemps été de savoir lequel des deux accéderait à l'Elysée. C'est tranché."

"J'ai été naïve"

Elle les accuse au passage de s'être servi d'elle en 2005, se présentant en quelque sorte comme une victime sacrifiée sur l'autel de la présidence de la République.

" Lorsqu'en 2005, leur rivalité a pris le pas sur leur complicité, j'ai servi d'instrument pour la conquête du pouvoir. J'ai été naïve. Ce n'est pas ce sang-là qui coule dans mes veines. J'ai cru à cet amour, mais il n'y avait pas de place pour une autre femme dans cette histoire. Maintenant, ils peuvent se retrouver et s'entraider. Et utiliser à leur profit les médias et le pouvoir dont ils raffolent l'un comme l'autre. Rien de nouveau sous le soleil."