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Comment (sur)vivre dans une société validiste quand on est handicapé ?
De ce validisme, l'autrice et militante propose une lecture aussi bien critique que théorique, bataillant pour "un anti-validisme féministe, queer et intersectionnel"
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Comment (sur)vivre dans une société validiste quand on est handicapé ?
© Adobe Stock
"Le handicap est une construction sociale : on ne naît pas handicapé, on le devient"
Comment (sur)vivre dans une société validiste quand on est handicapé ?
Charlotte Puiseux nous explique dans son livre "De chair et de fer" comment lutter dans une société validiste, autrement dit, qui discrimine et stigmatise les personnes handicapées
De ce validisme, l'autrice et militante propose une lecture aussi bien critique que théorique, bataillant pour "un anti-validisme féministe, queer et intersectionnel"
Un livre très politique qui dénonce le système anticapitaliste et rappelle que "le handicap est une construction sociale"
Mais pas seulement : "Le système validiste célèbre les personnes handicapées qui parviennent à faire des exploits (sportifs notamment), c'est à dire qui se rapprochent le plus de la validité"
"La validité est quelque chose dans laquelle on grandit, comme l'hétérosexualité, au sein de notre société très normée. Elle est considérée comme un idéal à atteindre pour être heureux"
L'autrice aborde aussi le validisme bienveillant : "ce qu'expriment les personnes qui n'ont pas l'impression de détester les personnes handicapées mais analysent la situation de leur point de vue de personne valide sans prendre en compte celui des personnes handis"
Il est également question du coronavirus : "On entendait à l'époque que les lits en réanimation devaient être priorisés pour les personnes valides, car il n'y avait "pas le choix".
"Dans les périodes de crise les personnes dites fragiles sont encore plus exclues et discriminées. Cela démontre aussi que dès la naissance nous sommes habitués à rejeter le corps handicapé"
"Le handicap est quand même associé à la mort dans notre société. Devenir handicapé c'est presque mourir. Le corps handicapé est jugé inférieur"
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