L'ONG Human Rights Watch, dénonce dans une nouvelle publication, ce lundi 24 octobre, les maltraitances infligées aux LGBT
Alors que le Qatar s'apprête à accueillir la prochaine Coupe du monde de football, à partir du 20 novembre 2022, plusieurs ONG de défense des droits humains sont montées au créneau
Human Rights Watch rapporte ainsi que des personnes LGBT ont été "arrêtées arbitrairement" et "soumises à des mauvais traitements en détention" au Qatar
Les personnes LGBT arrêtées ont reçu des gifles, des coups de pied et de poing "et ce jusqu'au sang" détaille l'ONG
Les détenu·e·s affirment aussi avoir été forcé·e·s de signer "des déclarations où elles s'engageaient à 'cesser toute activité immorale'"
"Ils me battaient tous les jours et me rasaient les cheveux", rapporte l'une des victimes
"Aujourd'hui encore, je fais des cauchemars et je suis terrifiée à l'idée de me rendre dans un lieu public", ajoute-t-elle
Le gouvernement qatari a déclaré pour sa part que ces allégations étaient "absolument fausses", affirmant que "le Qatar ne tolère aucune discrimination à l'égard de qui que ce soit"
Pourtant au Qatar, les médias abordant des thématiques LGBT sont encore censurés et les relations sexuelles entre personnes du même sexe sont punies de sept ans de prison
"La FIFA devrait pousser le gouvernement qatari à engager une réforme à long terme qui permette de protéger les personnes LGBT de toute forme de discrimination et de violence", estime l'ONG