Les femmes manquent chaque année jusqu'à 36 jours de taf à cause des douleurs menstruelles.
Les douleurs, ballonnements et autres nausées que peuvent engendrer les menstruations sont synonymes d'absence au bureau, mais aussi d'impossibilité d'assister à des sorties culturelles. De l'annulation d'un rendez-vous pro, à celui d'un week end entier.
C'est en tout cas ce sur quoi insiste une nouvelle recherche américaine signée Joii, une marque innovante dans le secteur des soins menstruels.
45% des femmes interrogées dans le cadre de ce sondage ont également admises qu'elles n'étaient pas en mesure de faire de l'exercice en raison de l'inconfort de leurs règles.
Pendant ce temps, en Espagne, on a trouvé une solution : une loi autorisant un "congé menstruel" aux femmes souffrant de règles douloureuses, initiative directement financée par la Sécurité sociale nationale.
"C'est un jour historique", s'était réjouie la ministre Irene Montero. Toute femme souffrant de règles douloureuses pourra donc s'absenter du travail, pour une durée qui reste encore à déterminer. Un échange avec le médecin sera nécessaire au préalable.
En 2022, une enquête réalisée par l'IFOP auprès de 993 françaises âgées de 15 ans et plus nous apprenait par ailleurs que 66% des salariées seraient favorables au congé menstruel en entreprise, et que 64% pourraient même y avoir recours si possibilité est.