Santi Rivero, le secrétaire d'État espagnol chargé des questions LGBTI, a lui aussi fait part de sa déception
Ce dimanche 9 octobre, une nouvelle polémique a secoué le monde du football. Iker Casillas, ancien footballeur du Real Madrid, suivi par près de 9 millions de personnes sur Twitter, poste ce message surprenant : "J'espère que vous allez me respecter : je suis gay"
D'autant plus que Carles Puyol, lui aussi international à la retraite (il a évolué au poste de défenseur au sein du FC Barcelone), tweete alors en réponse : "Il est temps de raconter notre histoire, Iker".
Malheureusement, il s'est vite avéré que cet échange n'était rien d'autre qu'une plaisanterie. "Compte piraté. Heureusement tout est en ordre. Mes excuses à tous mes followers. Et bien sûr, plus d'excuses à la communauté LGBT", a finalement écrit sur Twitter Iker Casillas, après avoir supprimé son tweet initial, rapidement rejoint par Carles Puyol
Une déclaration inattendue, mais qui aurait pu être très significative pour la communauté LGBT évoluant dans ce milieu, au vu du pedigree et de la popularité de son auteur
Derrière la blague de mauvais goût d'Iker Casillas se cache, d'après le média espagnol AS, une tentative de faire taire les rumeurs au sujet de sa vie privée. Depuis sa séparation, en 2021, on prêtait au sportif de nombreuses relations supposées (dont une histoire avec la chanteuse Shakira, elle même en instance de divorce...)
Cette séries de tweets a fait grincer des dents, notamment celles de Josh Cavallo (à droite), pour l'heure le seul joueur professionnel en activité à avoir fait son coming-out. Sur Twitter toujours, il se désole de la situation
Voir mes modèles et légendes du foot se moquer d'un coming out et de ma communauté est au-delà de l'irrespect", estime Josh Cavallo
Cette nouvelle polémique vient malheureusement s'ajouter à beaucoup d'autres et montre qu'une véritable éducation doit être faite dans le milieu du foot, autant auprès des professionnels que des supporters, qui, depuis les tribunes, sont encore nombreux à lancer des insultes homophobes