Viol de pompiers : un numéro vert pour témoigner

Publié le Vendredi 25 Mai 2012
Suite aux affaires de viols et violences présumés qui ont frappé le corps ces dernières semaines, un numéro vert sera à la disposition des possibles nouvelles victimes de bizutage au sein de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris. Gilles Glin, le commandant de cette brigade qui a annoncé cette initiative a rappelé que les affectés pouvaient déjà dénoncer ces délits via leurs supérieurs ou les travailleurs sociaux.
À lire aussi


Le commandant de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris, le général Gilles Glin, a annoncé jeudi la mise en place d’un numéro vert pour que des éventuelles nouvelles victimes de bizutage puissent dénoncer ces pratiques, suite à la mise en examen de onze sapeurs-pompiers de cette même brigade, accusés de viol et aussi de violences sur des jeunes recrutés. Ce nouveau numéro, disponible très prochainement d’après la même source, vise à permettre à tout témoin ou victime d’actes de bizutage, « de me contacter directement », a expliqué le général, avant d’ajouter que ce numéro sera disponible 24 heures sur 24.

Il a également voulu préciser que les pratiques décrites par les victimes, qui ont crée la polémique dans les dernières semaines, « ne sont pas généralisées » au sein de la brigade. Par ailleurs, le général Glin a rappelé que les sapeurs-pompiers pouvaient déjà dénoncer ces délits à leurs supérieurs, des représentants élus ou des personnels de santé, mais aussi par la voie des travailleurs sociaux, tels que les médecins ou les psychologues.

Alexandra Gil

(Source : la-croix.com)

Crédit photo : AFP

VOIR AUSSI

Viol de pompiers : les accusés auraient avoué les faits
Harcèlement sexuel à la RATP, une victime sort de son silence
Entreprise : « le harcèlement sexuel a trop longtemps été banalisé »