« Merci pour ce moment » : quand Valérie Trierweiler compte les textos
Publié le 3 septembre 2014 à 18:14
Par Terrafemina
Planquée derrière les jeunes filles nigérianes, on n’avait pas vu venir, en mode « Vengeance aux deux visages », Valérie Trierweiler et sa plume vengeresse. Pourtant, demain, sortira en librairie « Merci pour le moment », ce « cri du cœur » d’une femme trompée, désaimée, humiliée. Toutes femmes que nous sommes, on aime pourtant moyen.
« Merci pour ce moment » : quand Valérie Trierweiler compte les textos « Merci pour ce moment » : quand Valérie Trierweiler compte les textos© ABD RABBO-POOL/SIPA/SIPA
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Oui, Valérie Trierweiler a été une femme humiliée. Comme beaucoup de femmes, nous avons compati à l’affront subi. Oui, nous avons lâchement pris parti pour celle qui découvre un soir d’hiver que son homme, quand il « bossait toute la nuit », se lovait en réalité dans les bras d’une petite blonde à deux pas du lit conjugal et lui apportait même, plein d’une fougue nouvelle, des croissants. Des croissants… Solidarité féminine oblige, on a honni le lâche, le menteur, le goujat qui « met fin à sa vie commune » via l’AFP avant de retourner, sans regrets, à son scooter et ses dossiers.

Pourtant, aujourd’hui que la femme vengeresse ressurgit de sa baignoire comme Glenn Close face à un Michael Douglas terrorisé, on ne peut que faire la moue face au procédé employé pour rendre au vil concubin la monnaie de sa pièce, puisqu’il s’agit bien de cela. Secrets de chambre à coucher révélés, petites phrases lâchées lors de conversations d’un couple en plein désamour, dépit d’une femme délaissée, posée en perpétuelle victime, et petites perfidies visant à enfoncer plus encore dans l’opinion publique l’image déjà écornée de l’ancien amant, la prose de la journaliste bafouée laissent songeur.

>> François Hollande, Premier goujat de France ? <<

"Il m’écrit que je suis toute sa vie, qu’il ne peut rien sans moi."

« Il est froid. Ne sourit pas. Je suis son faire-valoir, mais je ne dois rien valoir », écrit Valérie Trierweiler à propos de François Hollande, avant de narrer la déflagration Closer, et la scène déjà culte des pilules. « Je craque, je ne veux pas entendre ça, je me précipite dans la salle de bains. Je saisis le petit sac en plastique qui contient les somnifères (…) François m’a suivie. Il tente de m’arracher le sac. Je cours dans la chambre. Il attrape le sac qui se déchire. Des pilules s’éparpillent sur le lit et le sol. Je parviens à en récupérer. J’avale ce que je peux. Je veux dormir », avant la froide rupture.

Puis le « harcèlement ». Car oui, Valérie raconte tout, et même le nombre de textos que lui envoie parfois son François, alors qu’on le décrit roucoulant avec la blonde. « Jusqu’à 29 par jours ». On l’imagine comptant sur ses doigts, face à son smartphone, dans l’obscurité de la pièce où, coupée du monde, elle s’enferma trois mois durant pour cracher son chagrin sur papier.

Un texto, deux textos, trois textos… « Ses messages me parlent d’amour. Il m’écrit que je suis toute sa vie, qu’il ne peut rien sans moi. »

L’ex Première Dame que l’électorat n’aimait pas veut jouer à "Secret Girls" avec les Françaises. « Tu as vu ce qu’il m’a fait ? Et regarde ce qu’il m’envoie. Il m’aime encore tu crois ? »

Qui n’a jamais consolé une copine délaissée, ressassant à l’envi le bonheur passé, élaborant mille stratagèmes pour réanimer la passion éteinte, fantasmant le retour de l’être aimé, fût-ce en le bousculant un peu trop ? A cette copine, on finit pourtant par conseiller de tourner la page, et de ranger sagement le souvenir de la belle histoire de neuf ans sans s’humilier une dernière fois.

Il aura manifestement manqué cette copine à Valérie Trierweiler.

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