Gwyneth Paltrow a fait un usage (très) particulier de son Oscar (mais pourquoi ?)
Gwyneth Paltrow ne cesse jamais de nous surprendre. C'est aussi pour ça qu'on l'aime. Récemment encore, l'instigatrice de la marque de bien-être et de lifestyle Goop, au coeur de certaines polémiques, nous a de nouveau éberlué en éclaircissant un mystère : mais qu'est devenu son précieux Oscar ?
Gwyneth Paltrow s'était vue couronnée de la brillante statuette, celle de la Meilleure actrice évidemment, pour son rôle dans la bluette la plus populaire des années 90 : Shakespeare in love (1999), roi des Oscars cette année-là. Un film qui comme Romeo + Juliette avec Leo et Claire Danes s'est érigé en love story emblématique des nineties. Mais il semblerait que Gwyneth soit bien moins nostalgique que nous...
Car l'usage qu'elle a fait de son Oscar est plutôt... Etonnant !
Une très bonne raison pour le mettre là !
C'est l'espace d'une interview accordée à Vogue, pour le format "73 Questions", que celle qui fut aussi bien reine des années 90 (Le talentueux Mr Ripley avec Matt Damon et Jude Law) qu'apparition obsédante des années 00 (le film d'auteur Two Lovers de James Gray) a décidé de tout balancer : où est l'Oscar ?
Réponse de l'intéressée : "Je m'en sers pour caler ma porte".
Oui oui, Gwyneth emploie sa statuette dorée comme une bête butée de porte (doorstop dans la langue de Shakespeare), vous savez, cet objet en bois tout simple employé pour maintenir une porte fermée ou ouverte - notamment dans le cas de courants d'air.
Ce n'est pas très glorieux. C'est avec nonchalance que la star a résolu cet énigme. On la remercie pour ça. Bien que, comme le révèle cette enquête détaillée d'Entertainement Weekly, Gwyneth disait tout autre chose en 2005 : elle affirmait alors qu'elle gardait sa statuette "cachée au fond de l'étagère de [sa] chambre". Une place pas plus fantastique donc.
Etre Oscarisée lui semblait "si bizarre" qu'elle se targuait alors d'une chose : "Je ne le mettrai même pas sur la cheminée, ça me fait flipper !". Fausse humilité ? Caprice de diva ? Vous êtes loin du compte.
En fait, l'année 99 n'est pas rose aux yeux de la star. Elle préfèrerait même l'oublier. Comme le rapporte EW, Gwyneth Paltrow associe directement ce trophée à un malaise, voire même, à des traumatismes personnels, qui la font encore souffrir. Pourquoi ? Car au moment de sa victoire, notamment, son père était gravement malade.
Trois plus tard, il décédera. Un drame qui l'émeut encore énormément.
Derrière la fausse nonchalance, une plaie encore béante. Et un sujet que la star préfère évoquer l'air de rien, à travers cette anecdote. Une pudeur qui est tout à son honneur.
