Parents : 7 tendances à surveiller en 2016

Publié le Lundi 11 Janvier 2016
Dorothée Louessard
Par Dorothée Louessard Journaliste
Allez-vous en adopter certaines ?
Allez-vous en adopter certaines ?
Appeler votre enfant comme vous, lui faire apprendre le mandarin, ne pas lui imposer de règles, l'initier au végétalisme... De nouvelles modes d'éducation sont en train de faire leur apparition. Allez-vous vous laisser tenter par certaines ?
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Cette nouvelle année 2016 s'annonce pleine de nouvelles pistes pour les parents. Si elles partent toutes de bonnes intentions, elles sont pour la plupart à pratiquer avec parcimonie.

1- Une indépendance excessive

Vos parents étaient toujours sur votre dos, vérifiant que vous aviez fait vos devoirs, que vous pratiquiez bien un sport plus une activité artistique ? Après le lycée, ils vous ont encouragé à faire des études supérieures ? Ne voulant pas adopter les mêmes méthodes que vos propres géniteurs, vous serez peut-être tentée par un système éducatif diamétralement opposé. Celui-ci consiste à élever ses enfants en leur accordant beaucoup d'indépendance. Une sorte de "syndrome du troisième enfant" (avec lequel on se montre généralement plus laxiste) appliqué à tous. Laisser son enfant sécher la sieste s'il rechigne à la faire, ne pas lui imposer de repas à heures fixes, le laisser choisir s'il souhaite ou non participer à des activités extra-scolaires... Mais à force de ne le contraindre à rien, votre chérubin risque de se sentir fort dépourvu lorsqu'il devra se soumettre à des règles extérieures. Mollo sur le libre-arbitre donc !

2- Une éducation (trop) éclairée

Alors que les marques tendent de plus en plus à éradiquer les jouets genrés, certains parents ont déjà pris une longueur d'avance. Mais, sous couvert de vouloir enseigner le respect, la tolérance et l'ouverture d'esprit à leurs petites têtes blondes, ils les submergent parfois d'informations. Mais a-t-il vraiment besoin qu'on lui explique par le menu pourquoi et comment cet homme est devenu femme par exemple ? A sa demande, on lui explique pour l'aider à comprendre et à accepter son prochain tel qu'il est mais sans le devancer au risque de verser vous-même dans le stéréotype. D'ailleurs, l'enfant a besoin de faire sa propre découverte du monde.

3- Engager une super Nannie

C'est sûr que lorsque les parents travaillent, ils ont besoin d'un mode de garde pour leurs enfants. Faute d'avoir eu une place en crèche, c'est souvent l'alternative " nounou " qui est choisie. Et certains ont parfois des attentes excessives. Évidemment qu'on souhaite confier nos enfants à la meilleure personne possible. Mais si elle ne parle pas le mandarin et l'anglais couramment, qu'elle n'est ni diplômée d'un doctorat en psychologie, ni la nièce de Françoise Dolto, elle sera peut-être très bien quand même. Il ne faut pas oublier que le principal est qu'elle s'occupe bien de nos bambins et qu'ils l'apprécient.

4- Craquer pour un prénom hybride

Si les prénoms composés sont tombés en désuétude, l'année 2016 s'annonce comme l'ère des prénoms hybrides. Issus de nos goûts ou de notre héritage familiale, on les remixe ensuite à notre sauce en gardant le début de l'un et la fin de l'autre. Vous aimez Rose et Janine ? Vous l'appellerez peut-être Rosine. Votre grand-mère s'appelle Élisabeth et celle de votre époux Natacha ? Si vous attendez une petite fille, cela donnerait... Elisacha.

Jadis en vogue, le prénom que l'on se transmet de mère en fille revient à la mode. Ainsi, on affûble sa progéniture du même patronyme que nous, en espérant que l'intonation suffira à indiquer à l'une ou à l'autre à laquelle on s'adresse...

5- Sous-traiter les tâches

Au 21e siècle, la plupart des parents travaillent. Jongler entre la gestion des vacances scolaires, l'organisation des anniversaires, l'aide aux devoirs ou les tâches ménagères relève toujours d'un véritable casse-tête. L'aide extérieure est donc bienvenue. Que ce soit l'appel à la rescousse des grands-parents, l'emploi d'une nounou ou d'une baby-sitter qui s'occupe aussi d'aider aux devoirs ou d'entretenir la maison, l'inscription des enfants en centres aérés pendant les vacances, les parents d'aujourd'hui sont obligés de composer en faisant appel à des aides extérieures pour que leurs emplois du temps parfois bien chargés les laissent tout de même profiter de leurs enfants.

6- Opter pour la garde partagée

Employer une nounou à domicile, ça coûte bonbon. Aussi, de plus en plus de parents optent pour la garde partagée. On choisit une famille résidant à proximité et les enfants sont gardés alternativement chez vous ou au domicile des autres parents. En plus de la praticité de pouvoir régulièrement les laisser à garder à la maison et de la plus grande flexibilité des nounous, les frais de garde sont partagés entre les deux familles et les bambins ont des petits copains avec qui jouer. Il est tout de même préférable d'avoir un minimum de points communs éducatifs, alimentaires et sanitaires avec les autres parents afin que la garde se passe bien.

7 - Jouer la carte de la diététique aiguë

Donner du lait de chèvre à son enfant car vous pensez que le lait de vache n'est pas bon pour la santé ? Végétarienne, vos enfants n'ont droit qu'aux steaks de soja ? Faire attention à l'alimentation de sa progéniture est une bonne chose, mais il faut veiller à ne pas exagérer et s'assurer auprès de son pédiatre qu'il bénéficie bien de toute la variété et des qualités nutritives dont il a besoin. D'ailleurs, il n'aime peut-être pas le lait de chèvre, allez savoir !