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Amoureuse et addict ?
Publié le 30 août 2010 à 09:56
Par Fanny Griessmer | Rédacteur
Fanny Griessmer, rédactrice spécialisée dans les sujets de société sur le site terrafemina.com
Cœur brisé, il faudra te sevrer ! Une récente étude conduite par l’université new-yorkaise de Stony Brook révèle que l’état de rejet amoureux serait semblable à celui du sevrage de la dépendance à la cocaïne. Amour quand tu nous tiens … !
Amoureuse et addict ? Amoureuse et addict ?© iStockphoto / getty images
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La rupture est douloureuse. Personne ne nous l’apprendra. Seulement, des chercheurs américains ont démontré que l’état post-séparation n’est pas très éloigné de celui d’une personne soumise aux effets de l’addiction à la cocaïne. Cette comparaison prouve à quel point une rupture peut faire mal et explique les raisons pour lesquelles certains peuvent être amenés à avoir des comportements incontrôlés et incontrôlables (dépression, suicide, harcèlement, meurtre…).

Si les neurologues et psychiatres assimilent la première phase de l’état amoureux, état paroxystique, aux névroses obsessionnelles (l’autre est un besoin) et l’amour romantique à une dépendance, la séparation est, de manière logique, une pilule assez dure à avaler.

Pour arriver à cette conclusion, 15 étudiants filles et garçons, hétérosexuels, récemment quittés et toujours très amoureux, se sont prêtés à une séance d’imagerie cérébrale (et de torture …). Le principe : regarder la photo de son ex à plusieurs reprises, puis se changer les idées en réalisant un petit exercice de mathématiques (il s’agissait de compter à l'envers par groupe de 7 chiffres depuis le nombre 8211, essayez pour voir ! …) avant de regarder une autre photo, celle d’une personne « neutre » de leur entourage. Cet enchaînement réalisé à cinq reprises, les scientifiques ont noté que les zones du cerveau stimulées chez le sujet lorsqu’il regarde la photographie de l’être aimé sont celles qui contrôlent la motivation et la récompense (déjà connue pour être impliquée dans les sentiments amoureux), mais également  celle qui est normalement associée à l'addiction, au besoin intense de drogue, à la détresse et à la douleur physique.

Par ailleurs, les résultats de l’imagerie ont révélé qu’au fil de l’expérience, la zone était de moins en moins stimulée lorsque l’étudiant regardait la photo de son ex, et donc que le temps aidait à la guérison.

En revanche, les conclusions de l’étude ne disent pas si les sujets ont brillé à l’exercice de mathématiques, un brin casse-tête il faut bien l’avouer !

POUR ALLER PLUS LOIN :

« Des corps en silence », de Valentine Goby

Les chagrins d'amour et autres questions sur le couple

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