De plus en plus d'enfants seraient atteints de PIMS© Adobe Stock
Alors que les cas de Covid ont explosé depuis la rentrée scolaire de janvier dans les écoles, de plus en plus d'enfants seraient atteints de PIMS. Autrement dit, du "Syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique". C'est ce que révèle un nouveau rapport de l'agence Santé Publique France, qui parle même d'une "très nette augmentation".
Ce syndrome se caractérise de multiples façons : douleurs abdominales, fièvre élevée, grande fatigue, frissons, nausées et vomissements. Il se répandrait principalement chez les jeunes enfants touchés par le Covid, quatre à cinq semaines plus tard en moyenne. L'âge médian des jeunes patients concernés s'établit à 7 ans, mais il peut aussi concerner les adolescents.
"De plus en plus d'enfants développent depuis le début de l'année des formes graves du coronavirus qui se manifestent par des troubles cardiaques souvent associés à des symptômes digestifs violents", précise BFMTV.
Selon le rapport de Santé Publique France, 849 cas de PIMS en lien avéré avec le Covid-19 auraient déjà été identifiés sur le territoire depuis le début de l'année, et les cas en question concernaient principalement des enfants âgés de moins de 11 ans. 42% de ces cas ont dû être envoyés en service de réanimation.
Les garçons seraient davantage touchés par cette forme grave, qui surviendrait généralement "quatre à cinq semaines" après l'infection au Covid. Selon Santé Publique France toujours, l'incidence cumulée des PIMS en lien avec le Covid-19 en France pourrait être estimée "à 5,9 cas pour 100.000 habitants dans la population des moins de 18 ans".
Faut-il s'inquiéter ? Comme le précise Futura Sciences, "même si les symptômes du PIMS sont impressionnants et nécessitent souvent une hospitalisation, les données de la littérature sont rassurantes. La grande majorité des enfants s'en sortent sans aucune séquelle." Santé publique France précise par ailleurs qu'il "n'est pas exclu que les formes cliniques des PIMS liés au variant Omicron se révèlent moins sévères" que celles liées au variant Delta. Des données plutôt rassurantes.
