Fifty Shades of Grey : la suite est loin d'être prête© Universal Pictures
Sorti il y a un peu plus d'un mois sur les écrans, Fifty Shades of Grey continue de déchaîner les passions. Chaque petite rumeur prend des proportions inimaginables et récemment encore, Jamie Dornan devait démentir l'information qui annonçait qu'il se retirait du projet pour faire plaisir à son épouse. Mais si l'Irlandais donnera bien la réplique à Dakota Johnson dans la suite intitulée Fifty Shades Darker, le tournage est loin d'être prêt. Dans une récente interview accordée à The Hollywood Reporter , le producteur de la saga érotique, Dana Brunetti, s'est ainsi laissé aller à quelques confessions. Interrogé sur le retour incertain de la réalisatrice Sam Taylor-Johnson suite à ses clashs à répétition avec l'auteure E.L James, le producteur a déclaré :
" Je ne sais pas du tout si Sam reviendra. Nous n'avons littéralement aucune idée de ce qui va se passer ensuite. Je n'ai même pas encore eu de rendez-vous avec le studio, ou avec qui que ce soit d'ailleurs. On s'est toujours dit : 'sortons le premier film, voyons ce qui se passe et réunissons-nous'. La dernière étape n'est pas encore arrivée. E.L James n'est pas encore revenue aux Etats-Unis, je n'ai eu de réunion avec personne... Pour le moment, on en est encore au stade des e-mails pour savoir à quel moment on peut tous se réunir ".
Au cours de cet entretien, Dana Brunetti est également revenu sur la polémique autour des salaires de Jamie Dornan et Dakota Johnson. Payés 250 000 dollars chacun pour Fifty Shades of Grey, les deux acteurs quasiment inconnus au début du tournage réclament maintenant plusieurs millions de dollars pour continuer l'aventure. Bien évidemment, le producteur ne voit pas l'attitude des deux stars d'un très bon oeil :
" Quand j'ai commencé, j'ai quasiment travaillé gratuitement pour ajouter des lignes sur mon CV et me faire connaître. Même maintenant, il m'arrive de réduire mes frais pour avoir l'opportunité de travailler sur certains projets. Donc je ne vais pas pleurer pour les gens qui veulent être dans ce business juste parce qu'un de leur projet a bien marché et qu'ils n'ont pas été payés plus que ça. Ce n'est pas comme ça que ça se passe. Si c'était le cas, j'aurais beaucoup plus de Ferrari dans mon garage. Tout le monde doit commencer quelque part ".
