Pas question de tout miser sur la robe de mariée et de vous retrouver à la nuit tombée nantie d’une culotte huit ans d’âge. Pour la nuit de noces, lune de miel et autres joyeusetés d’alcôves, piochez dans la lingerie sagement immaculée ou très légèrement teintée : ivoire, poudre, bleu glacier ou avec un soupçon de pastel, faites votre choix dans des matières connotées mariage comme le tulle, le satin et surtout la dentelle et risquez les pièces romantiques ou trop casse-gueule hors événement exceptionnel : culotte haute, caraco, porte-jarretelles ou body. Ce dernier ayant été, pour rappel, sacré it-pièce de lingerie de l’année 2013.
C’est le moment de s’intéresser au délicieux vocabulaire et aux complexités de la lingerie féminine. Commencez par savoir vraiment ce qu’est un balconnet (un soutif aux demi-bonnets révélateurs). Apprenez ensuite la différence entre un tanga (string à côtés larges, coupé droit à l’arrière, qui se porte taille basse, sans échancrure) et un brésilien (slip composé de deux pans de tissus symétriques ou presque à l’avant et à l’arrière). Plus délicat, maîtrisez la définition du serre-taille (ceinture à baleines parfois assortie de jarretelles amovibles) et du porte-jarretelles, mais aussi du body, de la guêpière (un porte-jarretelles + un bustier) et du corset (un serre-taille + un soutif). Votre édification ne sera pas vaine. La nuit de noces torride est un mythe et les époux frais émoulus et par trop imbibés ne sont pas toujours vaillants. Armez-vous donc de patience et faites-lui partager votre science. Si ça ne vient décidément pas, expliquez-lui la différence entre jarretière et jarretelle. En dernière extrémité, passez aux différents types de dentelle : Chantilly, Leavers, Rachel… vous passerez à la pratique après le petit-déj.