Chloe Grace Moretz n'en finit pas d'éblouir.
Aux côtés de Elle Fanning, la jeune comédienne fait partie des actrices les plus talentueuses de sa génération. La superstar révélée par Kick Ass, et qui n'a pas échappé au regard de Martin Scorsese (Hugo Cabret) et Tim Burton (Dark Shadows) n'est pas simplement saluée pour son aura d'interprète. Elle importe aussi énormément aux yeux d'une communauté : la culture LGBTQ, et plus précisément, lesbienne.
Un public qui compte beaucoup et vient justement de la célébrer suite à l'événement qui vient marquer un tournant dans la vie de Chloe Grace Moretz : son mariage ! Car oui, la trentenaire vient enfin d'épouser officiellement la femme de sa vie, Kate Harrisson, une union qui est loin d'être si anodine dans le monde très hétéro d'Hollywood...
Et les images qui en émanent sont époustouflantes de beauté. Et de fashion.
Love is love, comme le dit le slogan de la Pride.
Et c'est le message que souhaite aujourd'hui diffuser Chloe Grace Moretz.
Sur les images abondamment relayées de ses noces, l'actrice, en robe de mariée d'une rare élégance, sidère ses millions de fans. D'un chic admirable, il faut dire. Et pour cause : la robe de mariée est griffée Louis Vuitton. Chloe Grace Moretz garantit auprès du magazine Vogue que c'était son choix intime d'invoquer la légendaire marque pour rendre ce mariage aussi gracieux qu'il le mérite.
"C'est la plus belle des mariées", "Vous êtes sublimes", "Que d'amour", "Incroyable", "La robe est si parfaite", lit-on dans les centaines de commentaires énamourés venus abonder sur les réseaux sociaux suite à la diffusion de ces images de mariage.
Chloe Grace Moretz est l'une des rares actrices hollywoodiennes à assumer à ce point sa condition de femme lesbienne. Ce qui est à la fois intime, et politique. Ca l'est toujours, quand on est lesbienne. On pense également à Kristen Stewart, Jodie Foster... Des arbres qui cachent une forêt : celle d'actrices toujours craintives de faire leur coming out, au sein d'un système qui accueille cela avec bien moins de bienveillance qu'on ne pourrait le croire.
Et non : on ne s'en fout pas.
Certes, il est courant de lire cela : "lesbienne ? on s'en moque !". Et c'est faux. Alice Coffin, autrice du Génie lesbien, pour Terrafemina : "Ce refus de voir l'orientation sexuelle c'est un problème massif en France".
"Car cet aveuglement ne sert personne : comment dénoncer et combattre les problématiques si on refuse de les voir et de les nommer ? C'est ne pas reconnaître qu'elles existent sous couvert d'un "on s'en fout". Il y a un déni général. Et qui, dans le cas de la question lesbienne, s'exprime à travers la réception de mon livre. C'est comme si les médias ne souhaitaient même pas commencer à en parler"
"J'entends qu'au sein du militantisme, on préfère le mot "queer" qui a une vraie portée politique également. Il permet de se situer d'une manière différente. Le mot "lesbienne" a en lui une autre résonance et met en panique les hommes. Il est davantage interprété comme un défi au masculin. Et ça, ça m'intéresse ! Le rejet de ce mot en dit long sur sa force"