La star de West Side Story subjugue comme souvent par son naturel et sa classe.
Ainsi contre toute attente, elle redouble de glamour sur ses plus récents tapis rouges, et arbore avec le chic qu'on lui connaît son tout nouveau look : un blazer élégant au sein duquel elle est totalement nue. C'est le cas dans la vidéo à retrouver ci-dessous, interview intimiste où elle dévoile cette équation entre tenue d'Eve et style de working girl ou business woman décomplexée. Hyper glamour et audacieux.
Un style ouvertement sexy qui cligne de l'oeil à celui d'EmRata, la plus célèbre mannequin du monde ayant cette semaine arboré un look identique...
Hélas, les misogynes sont de sortie.
Et les réactions sont à pleurer.
Rachel Zegler est victime de slut shaming, c'est indéniable.
Ainsi sous les images à retrouver ci-dessous, les internautes en abondance commentant son physique.
Et jugent son corps, sa sensualité, sa sexualité (supposée, toujours), redoublent de noms d'oiseaux. On se croirait au Moyen-Age ou dans un très mauvais épisode de La servante écarlate. Les machos sortent des bois...
Et commentent abondamment son physique. "On est sur Only Fans là ?", "Pourquoi être complètement à poil ?", "Elle a oublié ses fringues", "Se sexualiser à ce point, je comprends pas", "Tu n'as pas de t shirt Rachel ?", "Rentre chez toi meuf", "S'objectifier comme ça quand on est une femme"... lit-on.
On ravive juste le contexte : une comédienne qui porte... Un blazer. Et c'est tout. Et la voici qui est accusée de "s'hyper sexualiser" comme si elle avait envoyé valser l'intégralité de ses vêtements en pleine interview. Et si c'était le cas, il est fascinant de voir à quel point les internautes hyper sexualisent le corps d'une femme... Avant de suggérer que c'est elle qui fait de son corps un objet de désir. Allez savoir...
Quoi de plus étonnant néanmoins que ces réactions exacerbées quand on constate d'une part la montée du masculinisme, et de la haine émise à l'adresse des femmes érigée en idéologie triomphante sur les réseaux sociaux, et d'autre part, la baisse spectaculaire si ce n'est la régression sidérante des avancées féministes, et de la bonne conservation des droits des femmes ?
Zegler la première n'a jamais été silencieuse concernant, par exemple, la mise en péril du droit à l'avortement outre-atlantique. En fait, c'est le même sujet : protéger la liberté indispensable aux femmes, celle de disposer de leur corps comme elles l'entendent.
Haine si farouche qu'elle s'énonce carrément à l'égard de looks et de fulgurances fashion.