Sydney Sweeney est apparue dans une robe transparente spectaculaire et elle partage le temps de posts à retrouver en bas de cet article de très nombreuses images de ce style sulfureux, le temps d'un carrousel qui vient cligner de l'oeil à la censure des poitrines féminines sur les réseaux sociaux. Un pied de nez.
L'actrice dévoile ses seins sur le red carpet et cela a échaudé quelques machos ou réacs, un geste fashion et féministe qu'elle assume néanmoins avec fierté. Plus encore elle envisage cela comme un mouvement libérateur qu'elle consacre à toutes les femmes, quelles qu'elles soient.
Elle l'envisage aujourd'hui sur Instagram à l'image d'une oeuvre d'art qui pourrait être exposée dans la galerie d'un musée, et surtout d'une démonstration du "pouvoir des femmes".
Ce look n'est pas individuel, il a un sens collectif, à la lire.
Il suffit d'interpréter ce qu'elle écrit entre les lignes. Un sujet nécessaire et qui divise, alors qu'il est loin d'être insignifiant. Sydney Sweeney a toujours blagué sur ses seins ("Faites le plus de vannes sur mes seins !", haranguait elle aux humoristes du Saturday Night Live), ironisé, et aujourd'hui, elle est décidée à prendre ce sujet au sérieux, et à dévoiler la teneur politique de cette silhouette qui fait peur aux conservateurs, et dont elle révèle l'envergure militante.
On s'y attarde ?
Sydney Sweeney dévoile en bas de cet article quantité d'images de sa naked dress.
Sa poitrine y apparaît et l'actrice réagit aux controverses liées à cette sensualité qu'elle revendique avec force.
Se révéler de cette manière est un pied de nez à la censure des réseaux sociaux, qui tend à invisibiliser les tétons féminins, et jamais masculins. Très suivie, par des millions d'internautes, la comédienne est consciente de ce détail. Une subtilité qui n'en est pas une dans une société qui silencie les femmes.
Intime et politique, de la part d'une star sulfureuse et polémique. Sydney Sweeney fait de son corps une part symbolique et puissante de son engagement féministe. "Le pouvoir des femmes", écrit-elle sur Instagram, où elle dévoile un carrousel abondant de sa démonstration de style. La première fois que la superstar arbore, à l'image de sa consoeur Dakota Johnson ou de Charli xcx, une naked dress, cette tenue si sulfureuse et scandaleuse que le Festival de Cannes souhaitait la faire interdire pour indécence.
En 2025, oui oui.
Sydney Sweeney est fière de son corps, de ses formes, sa confiance est totale. Retour en arrière : il y a deux ans elle s'exprimait en interview sur son corps et sa poitrine jugée "trop grosse" et "trop voyante". "L'une des questions que l'on me pose le plus souvent est : " Êtes-vous féministe ? " Et bien je le suis, en acceptant le corps que j'ai. C'est mon geste sexy et fort, et je ne pense pas qu'il y ait quelque chose de mal à cela. C'est de cette façon dont je revendique la liberté de mon propre corps...", avançait-elle à Glamour UK.
A ceux qui la suivent, elle fait l'éloge de la sororité et de la puissance au féminin. Certains y vont de leurs commentaires libidineux ou de leurs accusations d'obscénité, naturellement. La star s'en fiche : son dernier post s'apparente à un manifeste et une déclaration de "self love", cet amour de soi qui s'avère important dans une société où les femmes sont sans cesse sous-estimées et décrédibilisées.
Le corps, c'est d'ailleurs un motif central aux luttes les plus récentes pour les droits des femmes. Là où certaines l'exposent sur scène, telle Sabrina Carpenter, qui redéfinit le mythe sexiste de la pin up pour le transformer en icône féministe, d'autres bousculent les galas de mode et les soirées tendance.
Sabrina Carpenter, Sydney Sweeney : deux stars générationnelles que les détracteurs fustigent en "bimbos" ou "objets sexuels", en "femmes vulgaires" ou "potiches". Sans rien comprendre à leur démarche et leur liberté.
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