NKM accusée de diffamation par son ancien rival socialiste aux législatives

Après la bataille des législatives, place à la confrontation post-élections. Olivier Thomas, maire de Marcoussis dans l'Essonne était l’adversaire socialiste durant la campagne législative de Nathalie Koscisuko-Morizet, maire de Longjumeau et ancienne porte-parole de Nicolas Sarkozy. Battu par l’ancienne ministre UMP, M. Thomas a annoncé mercredi sa décision de porter plainte contre cette dernière pour diffamation. Le socialiste reproche à NKM des propos « mensongers » sur le soutien du Front national à sa candidature.

Marine Le Pen, présidente du FN, avait ainsi appelé clairement à voter contre Mme Kosciusko-Morizet en faisant vaincre le candidat PS. En pleine campagne, NKM avait alors accusé son rival socialiste de ne pas repousser explicitement ce soutien gênant. « Mme Kosciusko-Morizet continue à proférer dans les médias des propos diffamatoires à mon encontre. Ainsi, ce matin sur les ondes de France Inter, (elle) a affirmé que je n'avais que très tardivement, dans un timide communiqué, dénoncé le soutien du FN », dénonce M. Thomas dans un communiqué publié mercredi. Un « honteux mensonge » selon lui, qui a pour but de « se victimiser et de créer une ambiguïté qui n'existe pas ». « J'ai donc décidé de porter plainte pour diffamation afin de prévenir l'opinion et les citoyens des agissements de cette dame, qui joue les chevaliers blancs sur les plateaux de télévision mais est capable du pire dans le seul but de poursuivre sa carrière politicienne », déclare-t-il.

Contactée par l’AFP, NKM a réagi à cette plainte en relativisant : « les électeurs ont tranché, y compris des électeurs de gauche qui ont été écœurés ». « C'est très ordinaire ce genre de conflit autour des élections », a-t-elle assuré.

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