La vasectomie séduit de plus en plus de Français : mais c'est quoi au juste ?

Publié le Vendredi 27 Septembre 2019
Le HuffPost
Par Le HuffPost Média
C'est quoi, une vasectomie ?
C'est quoi, une vasectomie ?
De plus en plus les hommes français ont recours à une vasectomie : en 2018, ils étaient cinq fois plus nombreux qu'en 2010. Mais au fait, ça marche comment ?
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On parle fréquemment de contraceptions féminines : pilule, stérilet, implant, etc. et on rappelle tout aussi souvent à nos compagnons leur égoïsme à ce sujet-là. Pourtant, de plus en plus d'hommes ont recours à la vasectomie.

Selon Libération, qui s'est procuré les chiffres de l'Assurance maladie, 9240 hommes ont eu recours à une vasectomie en France en 2018, soit cinq fois plus qu'en 2010 (1880), une augmentation considérable de +491%.

Même si la gent masculine française est sur la bonne voie, elle reste tout de même bien loin de nos voisins anglo-saxons, qui sont près de 2 sur 10 à y avoir recours.

La vasectomie, c'est quoi ?


La vasectomie est une méthode de stérilisation masculine. Cette opération mineure consiste à couper et bloquer les canaux déférents qui transportent les spermatozoïdes à partir des testicules.

Lors d'une vasectomie, les canaux déférents sont sortis hors du scrotum (c'est-à-dire l'enveloppe contenant les testicules) puis sont bloqués et coupés, empêchant ainsi le passage des spermatozoïdes.

Une vasectomie n'empêche en rien l'éjaculation. Celle-ci contient seulement 2 à 3% de spermatozoïdes qui sont mélangés avec les vésicules séminales - qui ne sont pas stoppés lors de la vasectomie - et qui produisent la plus grande partie du liquide qui est éjaculé. En effet, un spermatozoïde mesurant 55 micromètres, force est de constater qu'il n'est pas visible à l'oeil nu.

La production des spermatozoïdes par les testicules continue après la vasectomie. Il se fait un équilibre entre les cellules produites et les cellules qui meurent, celles-ci étant réabsorbées par l'organisme, souligne le site vasectomie.net.

Attention, la vasectomie n'a pas une efficacité immédiate. Elle agit au bout de 8 à 16 semaines et environ 20 éjaculations. Durant cette période, il est recommandé de recourir à une méthode de contraception complémentaire.

Illustration de vasectomie
Illustration de vasectomie

Lors d'une vasectomie, les canaux déférents sont sortis hors du scrotum (c'est-à-dire l'enveloppe contenant les testicules) puis sont bloqués et coupés, empêchant ainsi le passage des spermatozoïdes.

Une vasectomie n'empêche en rien l'éjaculation. Celle-ci contient seulement 2 à 3% de spermatozoïdes qui sont mélangés avec les vésicules séminales - qui ne sont pas stoppés lors de la vasectomie - et qui produisent la plus grande partie du liquide qui est éjaculé. En effet, un spermatozoïde mesurant 55 micromètres, force est de constater qu'il n'est pas visible à l'oeil nu.

La production des spermatozoïdes par les testicules continue après la vasectomie. Il se fait un équilibre entre les cellules produites et les cellules qui meurent, celles-ci étant réabsorbées par l'organisme, souligne le site vasectomie.net.

Attention, la vasectomie n'a pas une efficacité immédiate. Elle agit au bout de 8 à 16 semaines et environ 20 éjaculations. Durant cette période, il est recommandé de recourir à une méthode de contraception complémentaire.

Comment se passe l'intervention ?


Vous avez le choix entre deux méthodes, toutes réalisées sous anesthésie locale:

La vasectomie classique: le chirurgien fait deux petites incisions au niveau du scrotum. Cela consiste à couper et retirer une section des canaux déférents et à bloquer les extrémités, soit par ligature, soit par cautérisation, soit par suture ou agrafes.

La vasectomie "sans bistouri": qui aboutit au même résultat mais en utilisant des instruments permettant de ne faire qu'une seule micro-incision au centre du scrotum. L'ouverture est si petite qu'il n'est pas même nécessaire d'avoir recours à des points de suture pour la refermer.

En 2014, une étude a conclu que la méthode sans bistouri "provoquait moins de saignements, d'infections et de douleur pendant et après la procédure. L'approche sans bistouri nécessitait moins de temps pour l'opération et permettait un retour à l'activité sexuelle plus rapide".

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