Wimbledon 2015 - Djokovic vs Gasquet heure et chaînes du match en direct (10 juillet)
Et si c'était vraiment l'année de Richard Gasquet ? L'éternel espoir du tennis français, pas toujours sous le feu des projecteurs pour ses exploits sur les courts, peut entrer dans l'Histoire, ce vendredi 10 juillet, en devenant le troisième Français depuis 1946 à accéder à la finale de Wimbledon. Un "détail" à régler avant néanmoins pour le biterrois : battre le numéro un mondial, Novak Djokovic, en demi-finale du plus vieux tournoi de tennis au monde.
Ainsi, la tête de série n°21 sera sur le Centre Court, à partir de 14h (heure française), pour tenter de réaliser l'exploit face à un Djoko tenant du titre sur le gazon londonien. Tous les signaux sont en tout cas au vert pour Richard Gasquet, brillant vainqueur de Stan Wawrinka, en quart de finale, au terme d'une lutte épique achevée 11 jeux à 9 dans le cinquième set. Et si le Suisse au short scandaleux ne "vois pas Richard gagner" car "Djokovic évolue à un niveau largement supérieur" (sic) il y a pourtant des raisons d'espérer.
"Richard aura des opportunités"
"Richard a plus de chances de ganger que Stan en tout cas", a asséné Cédric Pioline, ex-finaliste à Wimbledon. Et l'ancien tennisman de préciser dans les colonnes de L'Equipe : "Richard aura des opportunités" d'autant plus que les deux joueurs ne se sont jamais affrontés sur gazon, surface de prédilection de Gasquet. Reste qu'il y a à peine un mois, Djoko écrasé Richard sur l'ocre de la Porte d'Auteuil à Roland-Garros.
Mais l'herbe et la terre battue n'ont que très peu de choses en commun et Djokovic a eu toutes les peines du monde à venir à bout du sud-africain Anderson, en huitième, preuve que le Serbe est friable sur gazon. Une demi-finale en tenue correcte exigée, à suivre, en direct et en intégralité, à partir de 14h, sur BeIN Sport et sera execptionnellement diffusé en clair, sur la chaîne de la TNT, TMC, après que TF1, qui possède la chaîne, a racheté les droits de diffusion à BeIN Sport. Le match sera commenté par Bertrand Milliard et l'inusable Jean-Paul Loth.
