Bitstrips : derniers coups de com’ avant l’overdose

Publié le Lundi 02 Décembre 2013
Bitstrips : derniers coups de com’ avant l’overdose
Bitstrips : derniers coups de com’ avant l’overdose
L'application qui transforme votre vie en BD fournit aux communicants un outil clé en main pour avoir l'air dans le coup à moindre frais. Sur Twitter, la vague est en train de prendre, les marques et les politiques s'y mettent. Mais la grogne monte également contre des avatars trop envahissants. La pub donnera-t-elle le coup de grâce à Bitstrips ?
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Le problème sur Bitstrips, c’est que comme la plupart des utilisateurs l’utilisent en amateurs et qu’ils n’ont pas des heures pour trouver la bonne vignette et le texte qui fait mouche, les publications tombent à plat. Les avatars, peu ressemblants il faut l’avouer, se retrouvent dans des décors pas du tout identifiés et bien souvent la légende ou la bulle renforcent encore plus notre perplexité face à cette BD ratée.

Voilà pourquoi les messages de ras-le-bol au sujet de cette application phénomène se multiplient depuis une semaine. Trop envahissantes, les vignettes squattent les timelines Facebook et les internautes ne cherchent plus qu’une seule chose, faire disparaître ces publications parasites.

L’heure de Bitstrips a-t-elle sonné ?

Oui peut-être. Car l’overdose ne peut que s’amplifier. En effet les communicants s’emparent de plus en plus de Bitsrips pour viraliser leur message. Caroline Cayeux, sénatrice-maire UMP de Beauvais, a eu un coup de génie en utilisant Bitstrips dans sa période d’intense popularité, pour annoncer sa candidature à sa réélection aux élections municipales de 2014. Le plus, c’est que pour une fois, l’avatar est ressemblant.

Les chaînes de télé s’y mettent également pour varier les formats et cultiver leur présence sur les réseaux sociaux. L’émission de téléréalité Allô Nabila, diffusée sur NRJ 12, a été déclinée en BD numérique : dommage, les personnages ne sont pas très reconnaissables et les vignettes un peu fades. On aurait pu espérer mieux…


D’autres initiatives de communication de marque ou de branding personnel ont été repérées par le Huff Post : le filon devrait être encore exploité quelques temps par les retardataires, au risque de frôler l’overdose totale.

Seuls les collégiens ne semblent ne pas se lasser de commenter leur quotidien en dessins. Passionnant. Ça donnerait presque envie d’y retourner :

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