Cancer du sein : 95% de guérison en 2050 ?

Publié le Mardi 01 Octobre 2013
Cancer du sein : 95% de guérison en 2050 ?
Cancer du sein : 95% de guérison en 2050 ?
D'ici une quarantaine d'année, la mort due à un cancer du sein pourrait devenir rare. C'est ce qu'affirment les experts d'une trentaine d'universités britanniques, auteurs d'un plan pour combattre la maladie. D'ici 2050, ils prévoient différents traitements, mais aussi plus de prévention et de dépistage.
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Presque toutes les femmes survivront à un cancer du sein d’ici 2050. C’est ce qu’affirment des chercheurs d’une trentaine d’universités britanniques. Ces experts ont établi un large plan d’action pour combattre le cancer du sein pendant ces prochaines décennies. Selon eux, si rien n’est fait pour changer le cours des recherches, 185 000 décès seront imputés à la maladie d’ici 2030.

Calculer les risques pour mieux prévenir

Si un des objectifs de ce plan est de découvrir des traitements, ce n’est pas le seul moyen qu’ils envisagent pour lutter contre le cancer du sein. Pour Delyth Morgan, directrice de la Campagne contre le cancer du sein, la maladie « pourra être prévenue, pourra être soignée et donc pourra être dépassée ». Au niveau de la prévention, le but est de définir comment le régime alimentaire, l’exercice et le mode de vie influencent ou non l’apparition de la maladie. Ils envisagent également un nouveau système pour prévenir la maladie : le calcul des risques, basé sur des antécédents familiaux, le poids ou les habitudes de vie.

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Un diagnostic avec une prise de sang

Autre objectif outre-Manche : augmenter le nombre de dépistages, pour pouvoir traiter le cancer du sein au plus vite, mais aussi booster leur efficacité. Les chercheurs ambitionnent de développer un test qui détecterait le cancer avant même qu’un changement se ressente au toucher. D’ici 2025, une simple prise de sang pourrait donner un diagnostic fiable.

Récemment, une étude américaine préconisait un dépistage systématique de la femme avant ses cinquante ans. Les chercheurs de la Harvard Medical School y voyaient un moyen de lutter contre les découvertes trop tardives du cancer. Autre argument avancé : un cancer sur deux concerne une femme de moins de cinquante ans.