"Ils étaient tellement misogynes. Non, ce n'est pas Robert De Niro. ce n'est pas Joe Pesci, ce n'est pas ces gars-là"
Sharon Stone dénonce la misogynie d'Hollywood
L'occasion de balancer des porcs. "J'ai travaillé avec certaines des plus grandes stars de l'industrie, qui n'hésitaient pas à me dire ce que je devrais faire selon eux"
Pour l'interprète de la sulfureuse Catherine Trammel de Basic Instinct, les "mecs biens" existent à Hollywood, mais ils se comptent sur les doigts de la main. D'ailleurs, qui sont-ils au juste ?
Hormis Robert De Niro et Joe Pesci, ses partenaires dans le Casino de Martin Scorsese, Sharon Stone conserve un bon souvenir de George C Scott, légende avec laquelle l'actrice a partagé l'affiche dans le Gloria de Sidney Lumet en 1999.
Mais du reste, la star témoigne d'une situation systématique et malheureuse : "Je me suis déjà retrouvée avec de grandes stars qui ne m'écoutaient pas, et refusaient que ma performance et la leur soient sur la même longueur d'ondes...", développe l'actrice.
En somme : les acteurs avaient peur que Sharon Stone leur fasse de l'ombre.
"Certaines personnes ne veulent pas mes 'foutues opinions' comme ils disent, peut être car je suis un peu weirdo...", a-t-elle encore ironisé.
En 2020, l'actrice était déjà revenue pour Vogue sur son souvenir amer d'un des acteurs les plus populaires des années 80 : "Mel Gibson, qui avait trois ans de plus que moi seulement à l'époque, pensait que j'étais trop âgée pour être la vedette d'un film à ses côtés !"