Rejoignez-nous sur les réseaux sociaux
Société
Féminisme
LGBTQI
Environnement
Politique
Monde
People
Buzz
Culture
Cinéma
Spectacles
Séries
Médias
Livres
Musique
Job
Trouver un job
Carrière
Monter sa boîte
Parentalité
Grossesse
Bébé
Ados
Bien-être
Sexo
Couple
Psycho
Santé
Forme
Nutrition
Lifestyle
Mode
Beauté
Food
Déco
DIY
TF Originals
Interviews Girl Power
Portraits
Les Audacieuses

Une mère accuse l'État de ne pas avoir protégé sa fille, victime d'inceste depuis ses 4 ans

"Je témoigne car je souhaite que la peur et la honte changent de camp, que ces choses-là ne se reproduisent pas"
"Je témoigne car je souhaite que la peur et la honte changent de camp, que ces choses-là ne se reproduisent pas"
News essentielles mère parents enfants justice Société Violences Agression sexuelle inceste
Retour article : Une mère accuse l'État de ne pas avoir protégé sa fille, victime d'inceste depuis ses 4 ans
© Adobe Stock
Une mère accuse l'État de ne pas avoir protégé sa fille, victime d'inceste depuis ses 4 ans
Une mère accuse l'État de ne pas avoir protégé sa fille, victime d'inceste depuis ses 4 ans

Abusée par son père depuis ses 4 ans, sans grands actes de la part de l'Etat. Une mère de famille dénonce aujourd'hui la non-protection de sa fille, victime d'inceste des années durant.

En janvier dernier, l'accusé était condamné par la Cour d'appel de Toulouse à 25 mois de prison et à un suivi socio-judiciaire de 3 ans pour "agression sexuelle incestueuse sur mineur".

C'est le fait que la justice ait maintenu un droit de garde au père (un week end sur deux et la moitié des vacances), malgré les soupçons, les expertises, la première plainte, que dénonce aujourd'hui Sarah Kadi.
"Lorsque Marie en a parlée pour la première fois en 2015, elle m'a dit 'Maman, papa me touche le zizi".

"Ma fillette n'a pas été protégée. Il n'y a eu que des dysfonctionnements"
"Je me sens trahie par la justice. On parle d'inceste, ce n'est pas rien. Je comprends le principe de la présomption d'innocence, mais croire la parole d'un enfant est un principe de précaution"
Par ailleurs, la première plainte déposée par Sarah Kadi, dès les premiers témoignages de sa fille en 2015, fut classée sans suite "par manque de preuves".
"Je témoigne car je souhaite que la peur et la honte changent de camp, que ces choses-là ne se reproduisent pas"
"Aussi pour que la justice n'attende plus qu'il y ait d'autres victimes pour condamner l'agresseur. Grâce aux médias, les choses vont bouger, je reste confiante"