Valérie Trierweiler : Olivier Falorni revient sur le "tweetgate" dans Complément d'enquête

Publié le Vendredi 12 Avril 2013
Valérie Trierweiler : Olivier Falorni  revient sur le "tweetgate" dans Complément d'enquête
Valérie Trierweiler : Olivier Falorni revient sur le "tweetgate" dans Complément d'enquête
Dans cette photo : Valérie Trierweiler
Le 12 juin 2012, Valérie Trierweiler lâchait une petite bombe médiatique : en tweetant son soutien à Olivier Falorni, candidat rival de Ségolène royal, la Première dame désavouait publiquement François Hollande en pleine campagne législative. Pour la première fois, l'élu Falorni revient sur cette « affaire » dans un « Complément d'enquête » spécial sur France 2.
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Quelques semaines à peine après l’accession de François Hollande à l’Elysée,
Valérie Trierweiler déclenchait une véritable tempête médiatique en moins de 140 signes désormais cultes : « Courage à Olivier Falorni qui n’a pas démérité, qui se bat aux côtés des rochelais depuis tant d’années dans un engagement désintéressé ». Un tweet de soutien public au rival socialiste de Ségolène Royal en pleine campagne législative qui sonne comme un incroyable désaveu de François Hollande, qui soutient la candidature de son ancienne campagne. Loin de la réserve que l’on attend de la Première dame, cette dernière laisse donc éclater au grand jour son parti pris. Un numéro de « Complément d’enquête » consacré au business de l'intime dans les médias est programmé ce vendredi soir sur France 2 : la chaîne y diffusera le premier portrait non-autorisé de Valérie Trierweiler, réalisé par Clément Castex. Dans ce documentaire, Olivier Falorni, depuis élu à l’Assemblée nationale, revient pour la première fois sur cette affaire retentissante surnommée le « tweetgate ».

« Personne ne veut y croire »

12 juin. Lorsque le message tombe, personne ne veut y croire. « Martine Aubry dit que c’est un faux », raconte Olivier Falorni. « Et moi, j'ai le réflexe de regarder mon portable. Elle (Valérie Trierweiler, ndlr) avait eu la gentillesse de m'envoyer auparavant un SMS pour me prévenir qu'elle m'avait soutenu. C'était très simple, elle m'annonçait qu'elle avait envoyé un tweet, de façon très naturelle, entre amis. » Pour lui, ami du couple présidentiel et proche soutien de François Hollande, le geste de Valérie Trierweiler a été incompris et il n’hésite pas à prendre sa défense : « C’était sûrement une erreur, parce qu’on attend d’une Première dame semble-t-il qu’elle se taise, en gros qu’elle reste dans sa cuisine, qu’elle continue son travail de plante verte… Et bien, Valérie Trierweiler c’est une femme moderne qui a envie de garder son autonomie financière, son autonomie de pensée ». Depuis, la Première dame a gardé une grande méfiance envers les médias. Et quelques mois après cette affaire, elle tente de rester discrète, évitant de créer à nouveau des remous dommageables.

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