Valérie Trierweiler : pourquoi "La Frondeuse" porte plainte ?

Publié le Jeudi 11 Octobre 2012
Valérie Trierweiler : pourquoi "La Frondeuse" porte plainte ?
Valérie Trierweiler : pourquoi "La Frondeuse" porte plainte ?
Dans cette photo : Valérie Trierweiler
Alors que « La Frondeuse » doit paraître ce jeudi 11 octobre, Valérie Trierweiler a décidé de porter plainte pour « diffamation et atteinte à la vie privée » contre Christophe Jakubyszyn et Alix Bouilhaget, les auteurs de cette biographie. Elle avait pourtant été annoncée comme « autorisée ».
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Alors que « La Frondeuse », sa première biographie annoncée comme autorisée, doit paraître aujourd’hui, Valérie Trierweiler a décidé de porter plainte pour « diffamation et atteinte à la vie privée » contre ses auteurs, Christophe Jakubyszyn (journaliste politique, fraîchement nommé directeur adjoint en charge du service politique à TF1-LCI) et Alix Bouilhaget (journaliste pour France 2).

Une relation intime avec Patrick Devedjian

C’est Me Frédérique Giffard, l'avocate de la Première compagne, qui en a fait l’annonce par voie de communiqué : « Le caractère des propos sous forme d'affirmations des auteurs, adossés à des rumeurs non avérées et malveillantes visant à salir sa personne et ses proches, ont conduit Mme Valérie Trierweiler à prendre cette décision ».

L’objet du scandale ? Dans leur livre, les deux auteurs assurent que Patrick Devedjian, actuel président du Conseil général des Hauts-de-Seine, et la journaliste de Paris Match auraient eu une « relation intime » dans le passé. D’ailleurs, selon Le Parisen.fr qui cite l’entourage de Patrick Devedjian, ce dernier serait également sur le point de porter plainte.  

« Pour l’information des spectateurs, on peut griller le off »

Autre point de friction, alors que Christophe Jakubyszyn et Alix Bouilhaget revendiquent des « entretiens exclusifs » avec la Première dame, Me Giffard remet en doute cette version. Pourtant, invité du Grand Journal de Canal +, Christophe Jakubyszyn a réaffirmé avoir rencontré à plusieurs reprises Valérie Trierweiler, faisant valoir que « pour l’information des spectateurs, on peut griller le off ». Et d’ajouter : « Dans les années 80, les gens respectaient le off et donc on n'a rien su des deux septennats de François Mitterrand, des secrets d'Etat, des cours, des affaires parallèles, de la maladie ».

Quant à Alix Bouilhaget, également présente sur le plateau de l’émission, elle a pour sa part interrogé sur les limites à ne pas dépasser pour informer les Français. « A quel moment on franchit la ligne rouge, c'est très ambigu. Qu'est-ce qui relève de la vie privée, qu'est-ce qui relève de la vie publique ? Cela marque une nouvelle fois les ambiguïtés entre le pouvoir et les journalistes en France ». La journaliste de France 2 a toutefois indiqué prendre note de cette décision et « laisser la justice suivre son cours. ».

Crédit photo : AFP/ Archives

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