Hillary Clinton : revoir son interview sur TF1 en replay
C'est une invitée exceptionnelle qu'a accueilli ce lundi le plateau du 20 heures de TF1. À l'occasion de la parution de ses mémoires Hard Choices (en français Le temps des décisions 2008-2013 Éd. Fayard), Hillary Clinton a accordé un entretien exclusif à Gilles Bouleau.
L'occasion pour l'ex-First Lady et ancienne secrétaire d'État américaine d'évoquer ses rapports avec Barack Obama, mais aussi les relations internationales, notamment avec la Russie de Vladimir Poutine et sa probable candidature aux primaires démocrates en vue des présidentielles de 2016.
« Je prendrai ma décision d'ici la fin de l'année »
Pourtant, pas question pour Hillary Clinton d'annoncer tout de suite sa candidature. A la question de Gilles Bouleau sur l'élection de la première femme présidente en 2016, elle répond, évasive : « Il y a d'autres femmes qualifiées, je suis la première à le reconnaître. Cela dit, j'en ai fait l'expérience, et vous avez suivi la dernière campagne, c'est très difficile de faire une campagne pour ceux qui veulent devenir président. J'ai des idées extrêmement claires sur ce que cela représente, et je prendrai ma décision d'ici la fin de l'année ou au début de l'année prochaine. »
Refusant d'émettre une quelconque critique sur le bilan du mandat Obama, Hillary Clinton a ensuite défendu la politique économique de l'actuel président, avant de revenir sur les propos qu'elle tient sur Nicolas Sarkozy dans Hard Choices. Dans ses mémoires en effet, l'ex-secrétaire d'État qualifie l'ancien président d'accro aux potins, bavard et exubérant mais toujours gentleman. Visiblement amusée par la question de Gilles Bouleau, Hillary Clinton répond : « Pour moi, c'était toujours très amusant. Bien sûr, nous parlions de choses sérieuses, et sur lesquelles nous n'étions pas toujours d'accord. Mais il amenait de l'énergie, du dynamisme dans nos discussions, il avait toujours un million d'idées. »
Vladimir Poutine, un dirigeant « difficile » et « dangereux »
Hillary Clinton est aussi revenue sur les rapports difficiles qu'elle a entretenus avec Vladimir Poutine. Balayant les allusions sexistes du dirigeant russe, Hillary Clinton estime que c'est quelqu'un de « difficile » et de « dangereux ». « Je pense qu'il faut rester uni face à lui de façon intelligente pour le limiter tout en continuant de communiquer avec le peuple russe. »
