Les plats des restaurants sont trop caloriques
Aux États-Unis, de nouvelles réglementations obligeront bientôt les chaînes de fast food à afficher les calories contenues par leurs spécialités. Seulement, cette mesure concerne les chaînes propriétaires de plus de vingt établissements ce qui ne concerne que la moitié des restaurants américains. Une obligation que certains jugent inefficace : manger dans un restaurant non franchisé n’est pas forcément gage de qualité nutritive. Ainsi, des chercheurs de l’Université Tufts (Massachusetts) ont analysé 157 repas complets de 33 restaurants de la périphérie de Boston.
Parfois plus de calories qu'il n'en faut sur une journée
Le couperet tombe : italien, japonais, mexicain, américain ou chinois, tous étaient trop riches en calories. Un repas contenait plus de calories qu’un adulte a besoin de consommer en un repas, la moyenne observée étant de 1 327 calories par plat. Pire : 73% des repas examinés contenaient plus de la moitié des 2 000 calories quotidiennes conseillées par la Food and Drugs Administration, et 7,6% représentaient plus de la totalité des apports conseillés pour une journée. Susan Roberts, directrice du laboratoire du métabolisme du Human Nutrition Research Center on Aging de l’Université Tufts, et auteure de la recherche, dénonce des repas qui favorisent la prise de poids : « Tous ces types de restaurants fournissent une quantité de calories nettement plus grande que requise pour se maintenir au même poids. »
L'italien, le restaurant le plus calorique
La palme du repas le plus calorique revient à l’italien : pizza, lasagnes ou tiramisu n’étant malheureusement pas des plus light. Un repas italien contient en moyenne 1 755 calories. Les spécialités américaines sont en deuxième position sur la liste, avec 1 494 calories en moyenne, suivies par les spécialités chinoises avec 1 474 calories. Comment limiter la casse ? Favorisez le vietnamien ou le japonais. Avec respectivement 922 calories et 1 027 calories observées, ce sont les meilleures options. Malgré tout, l’obésité reste un enjeu de santé publique majeur aux États-Unis. En trois décennies, le nombre de personnes atteintes d’obésité a triplé dans le pays. Michelle Obama en a fait son combat et a lancé un plan de lutte drastique, levant 150 millions de dollars pour un programme national.
Victoria Houssay
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