Les bons pères seraient de mauvais amants

Publié le Vendredi 27 Février 2015
Les bons pères seraient de mauvais amants
Les bons pères seraient de mauvais amants
Votre homme est un papa de compet' avec vos enfants ? Cool pour eux, moins pour vous. En effet, une récente étude a mis en corrélation l'implication paternelle et le niveau de testostérone.
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Vous préférez que votre chéri soit un bon père de famille ou un amant doué et insatiable sous la couette ? Parce qu'a priori, les deux ne vont pas de paire. C'est en tout cas ce qui résulte d'une étude menée par l'Université Emory. Les pères présents pour leurs bambins développeraient moins de testostérone et posséderaient des testicules moins fournies que leurs homologues sans enfant. Et oui, on ne pourrait donc pas être élu « père ET amant de l'année ». Il faudrait choisir. 


A noter que, de manière générale, les papas détiennent moins de testostérone que les hommes sans enfant. Et le paradoxe ne s'arrête pas là. Ce sont les hommes dotés d'un plus fort taux de cette hormone masculine qui seraient les plus sujets à se reproduire. Sauf que le taux en question chuterait dès l'arrivée d'un bébé au sein du couple... et le désir sexuel avec. Mais que les papas poules se rassurent (ou hurlent un grand coup) : cette hormone recule au profit d'une autre, la prolactine que l'on associe à la phase d'allaitement. Plus l'homme se montrerait investi dans son job de papa, plus le niveau de prolactine serait élevé. Une réalité biologique qui permettrait au père d'être plus présent pour son enfant sans se laisser disperser par ses pulsions sexuelles.


>> Alimentation et désir sexuel directement liés ? C'est prouvé ! <<


il va de soi que les résultats de cette étude n'ont aucunement vocation à livrer un laisser-passer aux hommes pour qu'ils prennent moins au sérieux leur rôle de père, seulement d'expliquer cette baisse de libido qui les affectent après la naissance. Par ailleurs, si elle concerne une majorité des papas s'étant soumis à cette enquête, certains échappent bien sûr à la règle. Et puis, cette situation n'est heureusement pas irrévocable. Un à deux ans après la naissance de l'enfant, l'homme recouvre sa testostérone d'antan. D'ailleurs, le bébé ayant, entre temps, sans doute appris à faire ses nuits et cessé d'être allaité (si c'était le cas), les parents retrouvent un semblant d'intimité et des nuits moins saccadées, ce qui les rend plus disponibles pour des rendez-vous coquins. Et si vous ne vous sentez pas d'attendre jusque-là, rappelez-vous/lui que, même si de prime abord, il se sent crevé ou « pas d'humeur », l'appétit vient en mangeant !