Les Enfants du Mékong sous protection !

Société

Publié le 19 juin 2009 à 14:00

Par La rédaction

Le film Slumdog millionnaire a donné une vision light de la vie d'enfants dans les bidonvilles. Cette réalité désastreuse ne cesse d'augmenter. La crise aggrave le quotidien de nombreuses familles qui doivent parfois emprunter pour acheter leur riz. Les Enfants du Mékong sont sur le terrain pour éduquer notamment les enfants.

Les Enfants du Mékong sous protection !

50 ans d'espérance parrainée

L'ONG Enfants du Mékong a pour origine l'Association pour la Protection de l'Enfance au Laos, fondée en 1958 par René Péchard. L'organisation s'est développée et le système des parrainages d'enfants en Asie a été créé sur le modèle des premières marraines de guerre.

De la scolarisation des enfants en foyers, à l'aide aux réfugiés, aux boat people jusqu'au drame du tsunami en 2004, l'association soutient les populations en France et en Asie depuis plus de 50 ans. Actuellement, l'ONG agit dans 7 pays d'Asie : Vietnam, Thaïlande, Laos, Philippines, Cambodge, Birmanie, Chine. Il s'agit de scolariser les enfants mais aussi de soutenir, former et donner la parole aux populations et minorités ethniques exclues. Toutes demandes locales et projets particuliers sont étudiés avant d'être validés et financés par l'ONG.

En 2008, 22 000 enfants sont parrainés et par effet de levier, 60 000 environs et leurs familles sont soutenus. 580 programmes de parrainage et 100 programmes de développement durable sont en cours.

Un enfant à l'école, un de moins dans la rue

L'éducation et les formations sont les clés pour sortir de la précarité et atteindre une pleine autonomie.

Les parrainages permettent aux enfants d'étudier et de ne pas subir le travail forcé ou de traîner dans la rue avec tous les risques que l'on connaît (mendicité, drogues, prostitution). Les enfants sont accueillis dans les écoles où les bénévoles leur procurent fournitures et habits. Ils sont nourris, soignés, habillés, et peuvent être logés.

A Phnom Penh (Cambodge), le projet de centre universitaire a pour ambition d'héberger 160 étudiants pour y suivre des cours de soutien afin d'obtenir leurs diplômes d'études supérieures.

En France, et depuis 1975, les Foyers, à Asnières (92) et Rungis (94) accueillent les enfants de réfugiés de boat-people en situation précaire ou des étudiants d'Asie venus en France pour leurs études supérieures.

Parcours de "marraine"

En 2003, Aliénor Gibon-Guilhem a tout plaqué, sa vie en France, son travail dans l'événementiel et le monde du luxe, des cosmétiques. Sa soif de se mettre au service d'une cause humanitaire était plus forte que tout.

A 27 ans, elle s'est donc envolée pour les Philippines en tant que volontaire pendant un an. Sur place, Aliénor s'occupait d'un centre de jeunes âgés de 16 à 25 ans, parrainés individuellement. Son rôle était de fédérer l'équipe et de mener à bien les projets d'aide scolaire, psychologique et sociale de ces jeunes adultes. Elle était la courroie de transmission avec le Foyer des enfants du Mékong et les " parrains " en France.

Cette jeune femme s'est découvert une véritable vocation. Six ans plus tard, elle est toujours en charge des parrainages pour la zone des Philippines depuis le foyer d'Asnières et effectue des missions sur le terrain 3 semaines par an. Elle " marraine " aussi une étudiante à Cebu et une petite fille vivant dans les bidonvilles de Manille.

Si c'était à refaire, elle n'hésiterait pas, cela lui a permis de donner un autre sens à sa vie.

Parrainez un enfant, une classe pour 24 euros par mois (soit 6 euros après défiscalisation) ou un étudiant pour 39 euros par mois (soit 9,75 euros après défiscalisation). Ou faites partie des 35 volontaires " Bambou " qui partent un an en Asie pour coordonner des missions locales :