Morandini, Drucker, Canteloup : les buzz médias de la semaine

Publié le Dimanche 28 Octobre 2012
Morandini, Drucker, Canteloup : les buzz médias de la semaine
Morandini, Drucker, Canteloup : les buzz médias de la semaine
Dans cette photo : Jean-Marc Morandini
Ils sont animateurs de radio ou de télévision, journalistes, patrons de presse. Ils vivent de l’actualité, mieux, ils en sont au cœur. Mais malgré leur connaissance aigüe des médias, ils ne peuvent pas toujours éviter les dérapages. La preuve par trois…
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Jean-Marc Morandini s’en prend, à tort, à Cyril Hanouna

En enregistrant le numéro de « Touche pas à mon poste » diffusé jeudi dernier, Cyril Hanouna ne pensait certainement pas déclencher les foudres de Jean-Marc Morandini. En effet, alors qu’il évoque le retour sur NRJ 12 de la « Star Academy », l’animateur explique que l’émission « Vous êtes en direct » pilotée sur la même chaîne par Jean-Marc Morandini, pourrait être déplacée. Dès le lendemain, ce dernier s’adresse à son confrère de D8, au moyen d’une lettre ouverte publiée sur son blog.

« Ce que tu as fait hier soir est tout simplement minable, je suis désolé mais je ne trouve pas d'autres mots. En annonçant à l'antenne que mon émission d'NRJ 12 allait être déprogrammée pour laisser la place à la « Star Academy », tu as volontairement lancé une fausse rumeur pour tenter d'inverser la tendance », écrit-il furieux. Et de poursuivre : « dans toutes les interviewes que j'ai données à la presse j'ai toujours été positif sur toi, et je ne me suis jamais servi de l'antenne d'NRJ 12 pour faire balancer des saloperies sur toi par mes chroniqueurs. J'ai cru en tes mots d'amitiés et d'apaisement il y a encore une semaine, mais finalement c'est à toi que j'aurai du dédier mon premier livre ‘Le bal des faux-cul’ ».

Vendredi, en fin d’après-midi, Cyril Hanouna n’avait pas commenté ses accusations calomnieuses. Quand à Jean-Marc Morandini, il ne s’était toujours pas excusé.

Michel Drucher se fait l’avocat de Lance Amstrong

Alors que l’on apprenait en début de semaine la décision de l’Union cycliste Internationale de retirer à Lance Armstrong l’intégralité de ses titres pour cause de dopage, le coureur a reçu le soutien inattendu de Michel Drucker.

« La sanction est trop forte », a en effet déclaré l’animateur de radio et de télévision dans les colonnes de l’Express. Estimant que la mesure « arrive trop tard », il se dit « partagé » parce qu’il « le connait bien. Armstrong restera l’homme qui a vaincu le cancer. Il a dû encaisser des chimios que même un cheval ne pourrait supporter », affirme-t-il. Pour les besoins d’un portrait du sportif, le septuagénaire avait en effet vécu quelques jours chez ce dernier. Des jours durant lesquels Lance Armstrong se serait confié sur sa maladie et la souffrance endurée.

« Ce type, je le respecte, même s’il a pris des produits dopants », insiste Michel Drucker. Et d’assurer : « quand on dispute un podium, cela demande une performance telle que je ne pense pas qu’on puisse accomplir de tels efforts sans un soutien ». A bon entendeur…

Nicolas Canteloup : un numéro 100 % Trierweiler

Quelle est la limite entre l’humour et la grossièreté ? C’est la question que l’on peut se poser au regard du numéro d’« Après le 20h, c’est Canteloup » diffusé mardi soir sur TF1. Alors qu’il varie habituellement personnages et sketchs tout au long des sept minutes que durent l’émission, Nicolas Canteloup avait, semble-t-il, ce jour-là, décidé d’innover en ne s’attaquant qu’à une seule personnalité : Valérie Trierweiler.

Et d’emblée, l’humoriste commence par évoquer la biographie « La Frondeuse », que la principale intéressée a d’ailleurs menacée d’attaquer en diffamation. Singeant Ségolène Royal, il explique : « C’est un livre passionnant. Ce personnage, Valérie T., est une femme mariée qui hésite entre trois hommes : un président de la République, Patrick Devedjian et, accessoirement son mari. Parce que c’est une femme mariée qui a juré fidélité devant le dieu, devant le maire, mais apparemment elle s’en fout. Elle n’est pas très regardante sur le sujet ». Et de conclure : « Cela s'appelle donc "La Frondeuse", mais ça aurait pu s'appeler aussi "La Marie-couche-toi là", "La Voleuse de mari", "La Nympho" peut-être... ». Pas sûre que Valérie Trierweiler apprécie beaucoup cet humour.

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