MasterChef 4 : Eric "je vis un truc de fou !"

Publié le Vendredi 25 Octobre 2013
MasterChef 4 : Eric "je vis un truc de fou !"
MasterChef 4 : Eric "je vis un truc de fou !"
Eric participe à cette nouvelle saison de « MasterChef » avec des étoiles plein les yeux. Ce papa de 47 ans aimerait monter un food-truck après l’aventure.
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Rencontre avec Eric, un candidat plein d’enthousiasme qui vit l’aventure « MasterChef » à fond.

D’où vous vient la passion pour la cuisine ?
La passion pour la cuisine c’est pas un truc qui vous tombe dessus comme la foudre d’un coup. C’est un truc qui vient très progressivement. Je me suis rendu compte que quand j’étais jeune, je commençais déjà à faire des cocktails pour mes potes. C’étaient déjà les prémices de cette passion : inviter les gens chez moi et leur faire plaisir. La nourriture c’est un vecteur mais mon trip il est là-dedans. Ensuite, j’ai rencontré mon ex beau-père qui est un pâtissier de renom. J’ai adoré travailler dans son laboratoire. La passion elle est remontée encore d’un cran. J’ai donc commencé par faire la cuisine pour mes amis et puis ça a monté progressivement en puissance. J’ai beaucoup appris par moi-même et monté en compétences. L’autre événement déterminant dans ma vie, c’est que j’ai été très malade et j’ai failli mourir. Au-delà du fait qu’on se recentre dans ces cas-là sur ses passions, je me suis retrouvé pendant un moment en convalescence à la maison avec des problèmes moteurs. J’ai dû réapprendre à me servir de mes couverts, à marcher. Ca a été long et difficile. Mais à ce moment j’ai eu le temps de me demander ce qui me plaisait vraiment. J’ai passé du temps à cuisiner et ma passion est montée en puissance. Et me voilà !

Donc vous ne regrettez pas de vous être inscrit ?
C’est ma femme qui m’a autorisé à m’inscrire. Je lui dois mon inscription. La chance que j’ai là, je la lui dois.

Vous regardiez déjà l’émission avant d’y participer ?

Oui ! Quand on est passionné de cuisine, on regarde ! Je regardais « Top Chef et « MasterChef » et toutes les petites émissions culinaires. J’adore les émissions de Jean-Luc Petirenaud où il se déplace pour rencontrer des agriculteurs, des restaurateurs…

Vous auriez imaginé à l’époque faire partie de l’aventure « MasterChef » ?

Non ! Quand je me suis inscrit, je ne m’y voyais pas. Je ne me voyais pas abandonner ma famille pendant quelques mois. C’était compliqué niveau organisation. J’y suis allé les mains dans les poches dans le but de me confronter à des gens qui sont des professionnels de la cuisine. Me voir à l’intérieur maintenant c’est fou. Je suis en train de vivre un rêve. Je suis comme un enfant. Je suis arrivé à l’atelier c’était Noël ! Je vis un truc formidable. On s’intéresse à moi, on aime ma cuisine, on me suit sur Facebook. C’est un truc de fou.

Que pensez-vous du jury ?
Le jury ce sont des professionnels et ils sont justes. On se nourrit énormément de leur expérience. Quand on pose notre assiette devant le jury ils voient tout de suite ce qui va et ce qui ne va pas. Et quand ils appuient là où ça fait mal, c’est juste et ils ont raison. Même si la critique de temps en temps elle est très violente, moi je la prends comme une chance incroyable. J’y suis allé pour ça. C’est un cadeau qu’on nous fait en nous proposant de rencontrer ces gens-là et de leur confronter notre cuisine. Le chef Anton c’est une star. Il a une cuisine qui est incroyable. Sébastien Demorand c’est 12 librairies gourmandes à lui tout seul ! Il est incroyable et c’est un vrai bonheur de discuter avec lui. Amandine Chaignot c’est quelqu’un de reconnu. Elle est gentille, elle a une cuisine moderne. C’est l’une des futures références de la cuisine française. Enfin, quand je regardais l’émission, je n’avais pas plus d’affinités que ça pour Yves Candeborde. Il me parlait parce qu’il était du Sud-Ouest comme moi. Mais cet homme-là, il m’a touché au plus profond de moi-même. Il est là pour nous élever. J’ai une affection particulière pour cet homme.

Et avec les candidats de MasterChef, comment ça se passe ? Avez-vous noué des amitiés ?
Je vais faire une belle citation de ma femme ! J'ai rencontré « des amis de 30 ans il y a 15 jours » ! J’ai noué des liens avec ces gens-là à une vitesse incroyable. C’est presque un coup de foudre. Des tensions il y en a, forcément. Mais on vit ensemble. Tout est là pour qu’on s’entende bien. Après évidemment il y a des affinités qui se créent en fonction du parcours, de l’âge, du caractère… Je vois très souvent Adrien parce qu’il habite près de chez moi. Je vois Marc. J’ai Philippe au téléphone régulièrement. J’ai eu Shirley hier ! Il y a des liens qui vont perdurer. Après j’en ai eu moins avec Christophe. C’est des liens qui se tissent mais qui sont indépendants des tensions qu’il peut y avoir. J’ai rencontré des gens formidables.

Ce soir « MasterChef » se déroule en Guadeloupe. Pouvez-vous nous faire un peu saliver en avant-première ? Comment ça s’est passé ?
Les Guadeloupéens adorent « MasterChef ». On a eu un accueil incroyable et très chaleureux. On a cuisiné dans des conditions incroyables. Il y avait une ambiance de folie. Il va y avoir du suspense ! Les décors sont merveilleux et on a cuisiné des produits locaux. Un candidat va faire le plus beau sablé depuis les quatre ans de l’émission selon Yves Candeborde. On a fait des trucs formidables. Vous allez saliver, trembler et vous marrer !

Quel est votre projet si vous gagnez « MasterChef » ?
Je vais prendre le temps de bien clarifier ma situation. Le coup de pouce donné par « MasterChef » il est de deux ordres. Le premier, c’est la notoriété. Le second c’est l’argent. Pour monter un restaurant qu’on le veuille ou non, il faut de l’argent. Je n’irai probablement pas directement en restaurant parce que ça représente un risque important. Je vais prendre le temps de réfléchir. Je pense à un food-truck parce que c’est la mode et que ça représente un investissement plus raisonnable. C’est quand on gagne qu’on est sollicité. Il faudra garder la tête froide, bien réfléchir, bien analyser les propositions. Aujourd’hui j’ai 47 ans, j’ai une bonne situation. Alors mon futur choix ne devra pas remettre en cause ma vie de famille. Si je ne gagne pas, je ferai pareil ! Je rêve de vivre de la cuisine. Si « MasterChef » me permet de le faire, c’est chouette. Une émission qui permet à des gens de vivre de leur passion, c’est formidable. Je prends ça comme une chance et je ne veux pas la gâcher.


Pour finir un petit portrait chinois…
Si vous étiez une entrée ?

L’entrée de ma maison ! Un endroit convivial. L’entrée c’est le début de quelque chose de formidable. A table, si l’entrée est réussie, ça présage plein de bonnes choses.


Si vous étiez un plat ?
Je serai un plat de famille. Un plat unique autour duquel on se réunit. Je pense à la paëlla et au couscous.


Si vous étiez un dessert ?
Je serais ma tarte au citron mojito. Cette recette quand je l’ai créée je pensais à ma femme. Je n’aimais pas la tarte au citron à l’origine. La crème c’est souvent de la colle à papier peint ! Un jour elle m’a forcé à goûter une tarte au citron qui était délicieuse. Et je me suis intéressé à ce dessert. J’avais envie de faire une jolie pâte, une jolie crème chiboust aérée, une meringue italienne. Il y avait une histoire derrière cette tarte au citron mojito.

Regardez-vous "MasterChef" ? Appréciez-vous Eric ?

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