Les cadres sont mauvais en anglais

Publié le Lundi 09 Septembre 2013
Les cadres sont mauvais en anglais
Les cadres sont mauvais en anglais
L'anglais a beau être devenu une langue courante dans la vie professionnelle, elle n'est pas maîtrisée par tous. Alors que 83% des cadres sont amenés à utiliser une langue étrangère dans le cadre de leur travail, ils ne sont que 16% à estimer le parler couramment. Pour les autres, ces lacunes peuvent s'avérer gênantes, et devenir un frein à l'évolution de carrière.
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Les Français, nuls en anglais ? La légende est tenace… Et se vérifie. Près d’un cadre sur deux n’est pas satisfait de son niveau en anglais. On doit ces chiffres à un récent sondage, réalisé en juin par Cadremploi et 1to1 English auprès de 3 896 cadres. Pourtant, l’anglais est devenu incontournable dans l’entreprise : c’est à la fois un critère déterminant à l’embauche et un tremplin pour une promotion.

Au secours, un entretien d’embauche en anglais !

Il semblerait que pour les cadres, le plus difficile soit l’expression orale, inhibition oblige. Pour 73% d’entre eux, passer un entretien d’embauche en anglais est une épreuve qu'ils ne peuvent affronter, tandis que 43% stressent à l’idée de rédiger un courrier. Ces chiffres sont d’autant plus inquiétants que 83% des cadres sont amenés à parler anglais via leur profession, et que 60% des interrogés ont été testés lors de l’entretien d’embauche.

D’après les résultats du Toefl en 2012, les Français sont plutôt mauvais élèves : ils sont en 23e position des pays de l’Union européenne. Le retard s’accumule pendant les études, et difficile ensuite de progresser une fois la scolarité terminée : d’après ce sondage, seuls 23% des cadres ont eu accès à une formation en langue.

À quel niveau se situent les cadres ?

Interrogé sur son niveau, un cadre français sur deux ne s’estime pas brillant. 13% se considèrent comme débutants, et 33% se jugent « intermédiaires ». Le niveau remonte ensuite, avec 36% qui déclarent parler un anglais opérationnel, et 16% de bilingues. Pas de doute, les Français ont bien un problème avec la langue de Shakespeare. Peut-être auront-ils moins de mal avec le chinois, futur atout professionnel indispensable ?

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