Un enfant sur trois ne sait pas reconnaître une courgette : l'étude qui inquiète

Publié le Jeudi 23 Mai 2013
Un enfant sur trois ne sait pas reconnaître une courgette : l'étude qui inquiète
Un enfant sur trois ne sait pas reconnaître une courgette : l'étude qui inquiète
Les enfants ne savent plus reconnaître les fruits et légumes : c’est le résultat d’une étude de l’association Santé Environnement France que dévoile ce jeudi Le Parisien. Poireau, courgette, figue ou artichaut leurs sont totalement inconnus.
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Artichaut, betterave, poireaux… Montrez ces légumes à vos enfants. À en croire une étude de l’association Santé Environnement France (Asef) que révèle ce jeudi Le Parisien, dans un cas sur trois, ils seront incapables de les reconnaître. L’association de médecins a en effet réalisé cette expérience afin de tenter de comprendre les cause de l’augmentation du nombre d’enfants en surpoids en France (un sur cinq actuellement) et de comprendre leurs habitudes alimentaires. Menée auprès de 910 écoliers âgés de 8 à 12 ans et scolarisés en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’enquête livre des résultats édifiants.

L’abricot : un fruit inconnu pour les enfants

Alors que les élèves interrogés ont parfaitement été capable de reconnaître poire, carotte et pastèque, la betterave n’a pas eu le même succès, 87% d'entre eux n'ayant pas su la nommer. Près d'un tiers des répondants (31%) n’ont pas su reconnaître un poireau, une courgette, une figue ou un artichaut. Et les légumes ne sont pas les seuls aliments à ne pas avoir les faveurs des enfants ; les fruits ne sont en effet pas en reste. Pour preuve, un écolier sur cinq (soit 20%) ne sait pas nommer un abricot. « Ils ne savent plus ce qu’ils mangent », déplore Patrice Halimi, secrétaire général de l’Asef, dans les colonnes du Parisien. Et d’ajouter : « Ils ont perdu le sens de la réalité des produits, à force d’ingurgiter des plats congelés. Quand on interroge les mamans sur ce qu’elles préparent à dîner, une fois sur deux, elles disent mettre un plat tout prêt au micro-ondes. »

L’association a également cherché à connaître les connaissances que ces cobayes d’un jour avaient des aliments transformés. Et là, même constat. Dans l’imaginaire des enfants, les pâtes dont les enfants raffolent seraient, en réalité, aux choix, des légumes, ou conçues à base de grains de lait ou de patates : 72% d’entre eux ne savent pas ce qu’il y a dedans. Le jambon, lui, proviendrait de la viande de cheval, tandis que les poissons panés seraient du poulet.

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