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Le suicide forcé, cet angle mort des violences conjugales

"C'est extrêmement compliqué et à l'avenir, on espère aller vers une meilleure définition, une meilleure prise en compte de ça"
"C'est extrêmement compliqué et à l'avenir, on espère aller vers une meilleure définition, une meilleure prise en compte de ça"
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Le suicide forcé, cet angle mort des violences conjugales
Chaque année, des centaines de femmes se donnent la mort, suite aux violences physiques et morales que leurs conjoints leur ont fait subir. On appelle cela "le suicide forcé".
Le suicide forcé, cet angle mort des violences conjugales
En 2018 par exemple, c'était le cas de pas moins de 217 femmes, victimes d'un harcèlement systémique.
Le suicide forcé a été inscrit dans la loi en 2020, condamnant jusqu'à dix ans de prison et et à 150 000 € d'amende toute personne qui harcèle son conjoint et provoque son suicide, ou sa tentative de suicide.
Malgré cette entrée dans la loi, le suicide forcé reste encore une sorte d'impensé au sein du sujet des violences conjugales. Et les associations s'interrogent à ce sujet.
"La question du suicide forcé, c'est une question qu'on se pose beaucoup. Comment est-ce qu'on compte ce type de féminicide ?"
"C'est extrêmement compliqué et à l'avenir, on espère aller vers une meilleure définition, une meilleure prise en compte de ça"
"Quand il y a des violences physiques, il y a des violences psychologiques. Les dégâts occasionnés par la violence psychologique sont aussi graves qu'en cas de violences physiques"
"Je pense qu'on a vraiment un travail de sensibilisation à faire, ce n'est pas possible de continuer comme ça, d'invisibiliser cette souffrance"
Si vous êtes victime ou témoin de violences conjugales, appelez le 3919. Ce numéro d'écoute national est destiné aux femmes victimes de violences, à leur entourage et aux professionnels concernés.