Les autorités chinoises se ridiculisent avec un photomontage

Publié le Mercredi 06 Novembre 2013
Les autorités chinoises se ridiculisent avec un photomontage
Les autorités chinoises se ridiculisent avec un photomontage
Les autorités de la ville de Ningguo, en Chine, ont retiré précipitamment de leur site une photo illustrant une visite d’officiels à une vénérable administrée centenaire. Et pour cause, le cliché en question était un photomontage des plus grossiers. Les autorités de la ville de Ningguo, en Chine, ont retiré précipitamment de leur site une photo illustrant une visite d’officiels à une vénérable administrée centenaire. Et pour cause, le cliché en question était un photomontage des plus grossiers.
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Le photomontage est un art à utiliser avec subtilité pour qui veut ne pas se faire prendre la main dans le sac. Les autorités de la ville de Ningguo en ont fait l’amère expérience. Un article mis en ligne, mardi 29 octobre, sur le site officiel des affaires civiles de la municipalité, présentait ainsi le vice-président de la région, accompagné par quelques officiels, rendant visite à une femme âgée de 100 ans. Évidemment, une photo immortalisait la scène, prise de vue réalisée, en fait, à partir de deux clichés.

L’entourloupe aurait pu passer inaperçue, si le photomontage n’avait pas été si bâclé. Une incompétence qui confine, d’ailleurs, à l’absurde:  l'image, modifiée avec le logiciel de retouches Photoshop, montre ainsi un représentant dont le corps est pour moitié disparu. Quant à la malheureuse centenaire, censée être sagement assise devant ces illustres invités, les proportions de son corps ne sont, et c’est le moins que l’on puisse dire, aucunement respectées! Scène croquignolesque où la dame fait littéralement face à des « géants ».

Moquées sur les réseaux sociaux, les autorités retirent la photo et s’excusent

La photo a vite fait de faire le tour des réseaux sociaux entraînant ainsi moqueries, et parfois même de nombreuses critiques, de la part des internautes chinois. Visiblement paniquée devant l’ampleur que reprenait cette affaire, la municipalité s’est empressée de retirer, mercredi 31 octobre, le photomontage présent l’article. Et de se justifier mollement en affirmant qu’il ne s’agissait pas de travestir la vérité, puisque « la visite a bien eu lieu, mais que la forme de la pièce ne permettait pas que tout le monde apparaisse sur la photo ».

Sceptiques, nombre d’internautes ont, dès lors, estimé injuste le fait que les responsables s’en sortent avec de simples excuses. En effet, au pays du soleil levant, relayer une rumeur sur le réseau chinois est passible de prison.

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