Corée du Nord: un étonnant timelapse inédit de Pyongyang - vidéo

Publié le Samedi 09 Août 2014
Corée du Nord: un étonnant timelapse inédit de Pyongyang - vidéo
Corée du Nord: un étonnant timelapse inédit de Pyongyang - vidéo
La Corée du Nord est probablement le pays le plus fermé au monde. Pourtant, une entreprise basée à Beijing, Koryo Tours, y organise depuis plus de 20 ans des voyages (très) organisés. C’est à cette même compagnie que l’on doit un étonnant timelapse de la capitale de la dictature communiste Pyongyang.
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D’ordinaire, on est davantage habitué à des images très officielles de Pyongyang, la capitale de Corée du Nord, ainsi qu’à des photos occasionnelles de touristes dans ce pays tenu d’une main de fer par Kim Jong-Un. Environ 6000 touristes visitent pourtant chaque année ce pays lors de voyages très encadrés et souvent limités à Pyongyang. Mais un nouveau timelapse issu d’une collaboration entre l’entreprise de communication JT Singh et Koryo Tours donne une image inédite de la capitale.

La vidéo omet de montrer « l’envers du décor » de Pyongyang

La vidéo, intitulée « Enter Pyongyang » (entrez dans Pyongyang) se présente comme une « invitation à explorer » la capitale de la dernière dictature d’inspiration stalinienne du monde. On y voit des images de plusieurs parties de Pyongyang, avec des ralentis montrant des moments de vie dont le caractère très ordinaire est pourtant saisissant: la descente dans le métro, un agent de la circulation, l’éclairage de la tour du Juche, les statues des leaders nationaux Kim Il-Sung et Kim Jong-Il. On y voit le trajet des travailleurs au travers du réseau de transports en commun, des employés de bureau dans des bureaux à l’aspect clinique, et même des ados en train de profiter du soleil dans un skate-park du centre ville.

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Côté making off, chaque geste des vidéastes était comme il est coutûme contrôlé de près par l’administration nationale du tourisme. Evidemment, pas question de montrer l’envers du décor de la capitale, comme le souligne le quotidien britannique The Guardian. On ne voit pas dans le résultat final les nombreuses zones sous-développées, ou quelconque membre de l’armée. Mais ils disent également avoir eu une certaine marge de manoeuvre - on ne leur aurait pas, en outre, demandé explicitement de soutenir le régime à aucun moment de la fabrication de la vidéo.