Un immigré veut rembourser les aides sociales dont il a bénéficié en Australie

Publié le Mercredi 24 Juillet 2013
Un immigré veut rembourser les aides sociales dont il a bénéficié en Australie
Un immigré veut rembourser les aides sociales dont il a bénéficié en Australie
Reconnaissant de ce que l'Australie a fait pour lui, Sam Eisho, un immigré irakien, a tenu à rembourser l'ensemble des aides sociales dont il avait pu bénéficier en s'exilant dans le pays.
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Sam Eisho est irakien, et a trouvé refuge en Australie pour fuir son pays gouverné à l'époque par Saddam Hussein, indique le Huffington Post. Pour faire part de sa gratitude au gouvernement australien qui l'a accueilli en 1999, Sam Eisho a souhaité rembourser l'intégralité des allocations sociales dont il a pu bénéficier entre son année d'arrivée et 2001. Après avoir réussi a créer son entreprise de BTP et rencontré la réussite, Sam Eisho s'est rendu en 2009 dans les bureaux des affaires sociales de l'État australien, à Maroubra, au sud de Sydney, où il a voulu remettre un chèque d'un montant de 18 000 dollars soit presque 13 000 euros à l'administration. Le chèque était accompagné d'un mot qui demandait à ce que la somme soit utilisée pour construire des écoles et des hôpitaux.

L'Irakien, plein d'humilité, assure que son entreprise n'aurait jamais pu voir le jour sans l'aide du gouvernement australien : « En 2008 et 2009, ma situation était parfaite, c'était le moment d'y aller et de rembourser le pays. Je n'aurais rien fait sans le soutien de l'Australie ». En effet, le parcours a été semé d'embûches pour Sam et son épouse. À 28 ans, Sam Eisho accompagné de sa femme a décidé de fuir le régime de Saddam Hussein. Ils se rendront de manière clandestine ensemble en Turquie et en Grèce, avant de s'installer en Australie en 1999, accueillis par un membre de la famille déjà établi en tant que médecin dans le pays. L'administration australienne n'a pas accepté de conserver le chèque et a suggéré à Sam Eisho de faire don de cette jolie somme à des oeuvres caritatives. L'homme avait déjà, par le passé, donné 60 000 dollars à des hôpitaux et à l'école primaire dans laquelle sa fille est scolarisée, pour exprimer sa gratitude envers un pays qui « traite les êtres humains comme des êtres humains », a t-il indiqué.

Camille Coutant


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