Sécurité routière : mobilisation contre l'interdiction des avertisseurs de radars

Publié le Jeudi 12 Mai 2011
Sécurité routière : mobilisation contre l'interdiction des avertisseurs de radars
Sécurité routière : mobilisation contre l'interdiction des avertisseurs de radars
Le gouvernement a durci la législation concernant la Sécurité routière. Dorénavant, les avertisseurs de radars vont être interdits. La réaction ne s'est pas faite attendre. Les trois principaux fabricants du secteur ont annoncé une mobilisation le 18 mai prochain pour protester contre cette mesure.
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Les fabricants des Coyote, Wikango et Inforad, mais aussi de nouveaux téléphones et GPS (qui ont ces fonctions) sont en colère depuis l’annonce gouvernementale qui interdit purement et simplement l’utilisation des avertisseurs de radars. Les grandes marques du secteur réclament la révision, voire l'annulation, de cette décision.

Pour ceux qui ne savent pas comment fonctionne un avertisseur de radars, c'est tout simple. Commercialisé à moins de 150 euros avec 7 euros d’abonnement mensuel, c'est un appareil qui se branche sur l'allume-cigare et fonctionne avec le satellite. Il est alimenté par des abonnés qui préviennent de la position d'un radar, mobile ou fixe (car là aussi les panneaux vont disparaître). La polémique vient du fait que, munis de cet appareil, les usagers roulent plus vite.

A l’heure actuelle, plus de 4,7 millions d’automobilistes utilisent un avertisseur de radars.

Les fabricants d’avertisseur grognent depuis cette annonce et mobilisent les adhérents et autres personnes via les réseaux sociaux, pour manifester leur mécontentement, en attendant de descendre dans la rue.

Les trois principaux fabricants (Coyote, Wikango et Inforad) appellent à une mobilisation le 18 mai prochain, rappelant que plus de 2000 emplois sont en jeu.

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