La streameuse Helydia a décidé de porter plainte contre son ex-conjoint pour violences conjugales "aggravées", suite à une main courante.
Elle raconte tout au sujet de cet ancien compagnon, le streameur Fugu, dans un post largement relayé et commenté. Récit où la créatrice de contenus, très suivie sur la plateforme Twitch, met en mots une relation d'emprise, faite de violences psychologiques et de manipulations émotionnelles, ainsi que de violences physiques également.
Ce que l'on peut décrire comme une relation toxique, qui prend diverses formes.
"Il a vite été violent psychologiquement : insultes, rabaissement, humiliations quotidiennes. Vous avez pu voir une petite partie pendant nos lives. Il a tout attaqué : mon intelligence, mon physique, ma légitimité de streameuse", lit-on effectivement dans ce long texte.
C'est autant de critères bien connus des violences conjugales que va synthétiser Helydia dans ce récit douloureux qui se compterait en années.
Ce témoignage a suscité des millions de lectures sur Twitter, 43 millions pour être précis. Il a eu une portée considérable du fait de cette résonnance considérable.
Un message qui a engendré en retour quantité de réactions suite à sa mise en ligne sur Instagram, et pas forcément des plus saines hélas.
Il faut lire le long texte de la streameuse Helydia.
Elle décrit au gré de ses mots des violences quotidiennes supposées, physiques et psychologiques. Des rouages que les victimes de violences conjugales ne connaissent que trop.
"Les gifles, les mains et les bras tordus, les plaquages contre les murs, les bousculades qui me jetaient au sol sont devenus récurrents. J’étais terrorisée de ses colères qui arrivaient même pour un sourire", détaille-elle dans ce long post.
Et ce n'est pas tout.
Elle ajoute : "Il a menacé de ruiner ma réputation, de briser ma carrière, puis de m’emmener dans la tombe. Quand j'étais invitée à n'importe quel événement il me disait qu'il me haïssait, il me disait que je n'étais qu'une merde. Chaque jour durant des mois, quand j'ai décidé de le quitter, il m'a envoyé des messages, m'a appelé, il a commencé à me harceler".
Achevant ainsi dans ce post qui fait également mention d'une forme de harcèlement : "Je prends la parole parce que ce que j’ai subi dépasse ma personne. J’espère montrer que parler c’est se protéger".
Néanmoins, beaucoup remettent en question ce récit en commentaires.
Suite à ce message qui a été lu des milliers de fois en ligne, l'ex conjoint concerné, nie ce qui lui est reproché. Il relaie une vidéo d'une heure qui illustre sa version des faits et aurait exigé plusieurs mois de préparations en compagnie d'avocats. Il accuse dans cette vidéo Helydia de "chantage sexuel", de diffamation, d'atteinte à son image et de pressions psychologiques diverses.
Il aborde dans cette vidéo "une relation toxique des deux côtés". Le créateur de contenus pointe du doigt des "contradictions" qui à l'écouter seraient multiples, et illustre cela en dévoilant des captures d'écran de leurs conversations privées.
Ce qui suffit pour beaucoup à porter atteinte à la crédibilité du témoignage de Helydia, qui a porté plainte pour violences aggravées. On observe un phénomène identique lorsque des artistes, des rappeurs récemment, sont accusés de violences : la moindre contestation d'une des parties ferait office pour toute une communauté de fans de preuve que "l'autre ment".
Néanmoins, de nombreux créateurs de contenus, tels PV Nova et Natoo, sont venus lui apporter leur soutien en ligne. D'une communauté à l'autre, des commentaires virulents se diffusent.