Helydia a porté plainte contre son ex conjoint pour violences aggravées.
Alors que ce dernier a révélé sa version des faits en vidéo sur YouTube, l'influenceuse très suivie sur Twitch subit un cyber harcèlement virulent. Attisé par les masculinistes.
Sur Instagram elle accuse l'espace d'un long post l'ex compagnon en question, Fugu, qui est également très populaire au sein de la plateforme Twitch, de violences psychologiques (insultes, menaces) et physiques (bras tordu, gifles, bousculades, “plaquages”).
"Les gifles, les mains et les bras tordus, les plaquages contre les murs, les bousculades qui me jetaient au sol sont devenus récurrents. J’étais terrorisée de ses colères qui arrivaient même pour un sourire", détaille-elle dans ce long post.
Or la vidéo de Fugu en guise de défense a engendré un acharnement de sa communauté envers la plaignante.
“Elle fait ça pour le buzz”, “Elle ment”, “Tu fais du mal aux vraies victimes”, “T’as aucune preuve”, lit-on ces derniers jours sous ce post très relayé.. Des commentaires très virulents qui ne sont pas sans rappeler d’autres harcèlements de “fanbases” comme les messages que reçoit ces dernières semaines l’ex conjointe du rappeur Nekfeu.
Et ce n'est pas tout.
L'affaire Helydia a inspiré Alex Hitchens.
Sur ses réseaux sociaux, où il est abondamment suivi, l'influenceur Alex Hitchens est connu pour ses propos proches de la communauté... Masculiniste. Les "mascus", ces hommes qui propagent une idéologie se pensant pertinente sur l'étude des genres, mais qui se voit le plus souvent dédiée à la haine des femmes.
Alex Hitchens recommande ainsi à ses nombreux followers sur TikTok d'avoir toujours "en leur possession des images de leur meuf à poil ou en train de se faire poutrer".
En somme, il encourage à conserver des nudes afin de faire chanter une supposée "ex folle". Autant de stéréotypes misogynes alignés, c'est un exploit.
Contre le consentement des concernées, bien sûr. Un conseil très masculiniste.
La divulgation de photos intimes d'une compagne ou ex compagne dans un but d'intimidation. C'est une "stratégie" misogyne tout simplement illégale. Un acte puni par la loi. Et qui ici est fièrement revendiqué. Cherchez l'erreur. Improbable.
Un autre créateur de contenus dénonce sa déclaration sexiste dans la vidéo à retrouver en bas de cet article.
Au secours ?
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