Le Top 50 des petites manies insupportables de nos concubins

Publié le Lundi 03 Juin 2013
Le Top 50 des petites manies insupportables de nos concubins
Le Top 50 des petites manies insupportables de nos concubins
Nous aurions pu intituler ce top « 50 raisons parfaitement valables de dépecer son concubin » tant vos contributions, arrivées en nombre et avec une exaspération fort palpable, tendent à prouver que la vie commune offre quotidiennement son lot d’envies d’homicide. Conscientes cependant de n’être pas en reste côté habitudes chelous imposées au sexe opposé (ou pas), nous avons donc demandé à nos amis de Menly d’interroger ses mâles lecteurs afin qu’ils fassent également état de leurs doléances. Portraits croisés de nos exaspérations de la vie commune…
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- Il conserve comme des reliques les intérieurs en carton des rouleaux de PQ (oui, même ceux qui s’autodétruisent censément dans la cuvette).

- Il ronfle.

- Il laisse sa tasse de café sur le lavabo de la salle de bain / sur la table du salon / sur sa table de nuit / aux toilettes (sic)… Bref, anywhere out of the lave-vaisselle.

- Quand il fait la vaisselle, il lave uniquement ce qui est à portée de bras d’homme. Résultat ? Le plat hyper sale du gratin coagulé dort seul, à côté de l’évier, sale.

- Il mange ses céréales au lit et laisse le bol sur la table de nuit ou par terre, à côté du lit.

- Il a un bon travail et semble avoir un QI élevé pourtant, il n’a toujours pas compris le tri sélectif (ni le fonctionnement du fer à repasser soit dit en passant).

- Il pose ses canettes ou sa bouteille de bière À COTÉ de la poubelle, comme s’il en avait peur (de la poubelle, pas des canettes).

- Il vient systématiquement me parler quand il se brosse les dents (avec une brosse à dents électrique ! BRRRrrrrRRRRZZZOOUUUUuuum HEIN ???).

- Il pose ses chemises sales sur des dossiers de chaise, comme pour couvrir leur pudeur.

- Il met trois réveils qui sonnent les uns après les autres, longtemps, et que je dois éteindre moi-même en enjambant la bête (ronflante).

- Il ne ferme jamais la porte de son placard, et est même capable de s’endormir devant cette infamie.

- Il couvre le lavabo blanc de poils de barbe, qu’il semble cultiver comme des implants de tuyauterie.

- Après avoir pris un bain, il ne rince pas la baignoire (« Bha quoi, elle est propre vu que je viens de me laver ! »).

- Une gorgée d’eau = un verre posé n’importe où. Une journée d’été = 30 verres propres salis et disséminés dans l’appartement pour une grande chasse au trésor.

- Il jette son caleçon À COTÉ du panier à linge sale, comme s’il en avait peur (du panier).

- Il rangera le dîner « plus tard » (quand tout sera gélifié ou devenu humain à force d’avoir germé).

- Il pose la vaisselle sale dans l’évier. Pas dans le lave-vaisselle. Mais ne se demande pas comment les trucs propres du lave-vaisselle sont arrivés là. Mais se dit que c’est bien relou à vider en tout cas.

- Il pose (jette ?) les emballages sur le plan de travail de la cuisine. Plastique, cartons de yaourts, sacs… souhaite-t-il s’adonner à des travaux pratiques ?

- Il dépose des centimes partout, comme des offrandes (à nous ?).

- Il fait pipi en visant bien la flaque pour faire un max de bruit.

- Il ne s'« essore » pas avant de sortir de la douche, préférant s’ébrouer virilement À COTÉ du tapis de bain.

- Il demande « je l'habille comment ? » (l’enfant).

- Il demande : « c’est propre ou sale ? » (qu’est-ce qu’on en sait).

- Il dit ON pour « je » ou « tu » (du type « ON a encore oublié d’acheter du liquide vaisselle ! » ou « ON n’a pas payé la femme de ménage si  ? » - ON je sais pas mais MOI si et heureusement qu'ON t’a pas attendu effectivement…)

- Il fait pipi la porte ouverte.

- Il perd ses clés tous les jours.

- Une fois par mois, il a une révélation : « Nan mais c’est l’bordel dans ce frigo c’est n’importe quoi ! ».

- Il remet la boîte de céréales vide dans le placard.

- Il ne relève pas la lunette des toilettes et fait pipi à côté.

- Il laisse le carton d’emballage des yaourts dans le frigo même quand il ne contient plus de yaourts (sait-on jamais).

- Il jette des canettes à moitié pleines dans le sac poubelle.

- Quand il vide la poubelle (ce qui est sympa), il oublie fréquemment de remettre un nouveau sac, ce dont on se rend compte après avoir vidé l’assiette de purée de l’enfant dedans.

- Il dit « où sont mes Ray-Ban ? » (/mon passeport / mes clés / ma carte de bibliothèque de quand j’avais 12 ans) comme si on avait sournoisement consigné tous ces petits objets dans un lieu secret. Exprès.

- Il dit : « Y’a plus d'chaussettes ? » sans qu’on sache bien quelle réponse il attend de nous…

- Il laisse dans le frigo 10 cl de ce jus d’orange frais qu’on s’était gardé exprès pour un petit-dej’ de lendemain de fête.

- Il finit le lait sans le dire.

- Il prend le torchon propre pour récurer la plaque du four (et le réutilise tranquillou pour sécher la vaisselle).

- Il plonge ses mains dans notre assiette pour boulotter ce qu’on avait mis 1h à décortiquer et gardé exprès pour la fin.

- Il dit « J’ai perdu ma Visaaaaa ! J’appelle la baaaanque je vais me pENdre je souuuuffre je hurleeee » et se rend compte 5 minutes après qu’elle était en fait dans sa poche de jean.

- Pour « faire le lit » il rabat mollement la couette, sans en tirer les coins d’un coup sec (what else ?)

- Il remet la boîte de basilic surgelé dans le congélateur sans la refermer, lequel se répand alors des années entières dans le tiroir au milieu des glaces et des steaks.

- Il trouve merveilleux d’avoir un bébé qui dort si bien alors qu’on s’est levé 7 fois dans la nuit.

- Il roule en boule ses chaussettes et les pose quotidiennement sur la table du salon sans jamais se demander où elles disparaissent ensuite chaque nuit (la fameuse machine à manger les chaussettes solitaires, certainement).

- Il mange tous les chocolats des Special K au chocolat, qui deviennent alors des Special K nature (nul).

- Il ne vide pas les cendriers.

- Pour prendre un tee-shirt en bas de la pile, il tire dessus avec force, créant un tsunami de coton dans le placard que, cette fois, il referme discrétos (ou pas).

- Quand il joue avec l’enfant, il vide joyeusement Kapla, Lego et Playmobil un peu partout avant de disparaître, le sentiment du devoir accompli.

- Quand il est malade, il se traîne, agonisant, en vieux peignoir et yogging, exigeant de se nourrir de Pom’potes qu’on doit lui apporter sous la couette. Il souffre.

- Il jette sa serviette post-douche trempée sur la couette du lit toute propre. Et la laisse épouser la forme du lit de longues heures.

- Quand il a trop bu et ne sent pas bien bon, il nous aime d’un amour ardent et tient absolument à nous galocher assidûment.


Vous l’aurez compris, la vie à deux n’est pas facile tous les jours, et si elle comporte son lot de joies, d’inoubliables moments de complicité et de très pratique partage du loyer, elle soulève bien souvent, la fatigue aidant, certaines exaspérations qu’il fait vraiment bon de partager.

Et nous conclurons donc ce cahier de doléances, afin de réenterrer rapidos cette hachette de guerre, sur cette citation de Valentine dans L'Étudiante. Ohhh oui, ou de Musset dans On ne badine pas avec l’amour :

« Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux ou lâches, méprisables et sensuels ; Toutes les femmes sont perfides, artificielles, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n’est qu’un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fanges ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. »

Et pour connaître nos travers vus par les hommes, c'est par là !