Carole Bouquet dénonce la chirurgie esthétique... en attaquant Madonna
"Ça m'affole ! Ça me fait peur !". L'espace d'une interview intimiste accordée au magazine Sept à huit sur TF1 ce dimanche 1er mai, l'actrice Carole Bouquet s'est confiée sur son rejet de la chirurgie esthétique. En avouant dans un premier temps que l'enjeu de l'âge pour les femmes qui gravitent dans l'industrie du spectacle n'est pas toujours évident.
"En vieillissant, ce n'est pas non plus très facile de se voir en tant qu'actrice. Je ne tiens pas tellement à regarder la tête que j'ai pour vous dire la vérité", a-t-elle ainsi avoué face aux caméras de la première chaîne. "Je veux bien jouer la comédie, mais tant qu'à faire, je n'aime autant pas voir le résultat", a-t-elle encore expliqué.
Cependant, Carole Bouquet a toujours refusé d'avoir recours à la chirurgie esthétique. "Quand je verrai quelqu'un où je ne vois pas qu'il a fait quelque chose en ce sens... Le problème, c'est que je vois toujours et je le remarque", a-t-elle ainsi déploré dans Sept à huit.
"Mais comment elle se regarde dans le miroir le matin ?"
Si l'actrice de 64 rejette ce recours à la chirurgie, elle s'est attaquée à la chanteuse Madonna pour étayer son propos. "Pardon, mais j'ai vu des images de Madonna par exemple... Ça m'affole ! Ça me fait peur ! Je me dis : Mais comment elle se regarde dans le miroir le matin ?' C'est pas elle ! C'est vraiment quelqu'un d'autre. Moi, je ne peux pas, je ne pourrais pas", s'est-elle encore exclamée dans l'émission.
On pourrait de fait déplorer que l'actrice sombre dans le "bashing" des femmes, notamment des célébrités qui ont recours à la chirurgie esthétique. Bien souvent, le recours à la chirurgie est le fruit des injonctions qui pèsent sur les femmes au sein d'une société patriarcale. En 2014 déjà, Emmanuelle Béart déplorait cette anti-sororité, s'attristant que le sujet de la chirurgie soit si souvent abordée en interview.
"Il y a une grande misogynie dans le fait que les femmes soient si souvent interrogées à ce sujet. Il y a une forme de bienveillance à l'égard des hommes dont nous, les femmes, ne bénéficions pas. Je ne me suis jamais considérée comme une victime mais ce que j'entends sur les actrices, sur les femmes est souvent abject. Est-ce qu'on demande à un acteur s'il se fera des injections de Botox quand il atteindra la cinquantaine ?", dénonçait à l'époque Emmanuelle Béart. Défendre sa position sans attaquer d'autres femmes, qui plus est sur leur physique, c'est possible ?
