Valérie Damidot a fait de la chirurgie esthétique et on ne l'y reprendra plus

Publié le Jeudi 21 Avril 2022
Thomas  Belleaud
Par Thomas Belleaud journaliste
Valérie Damidot à Paris, 2019.
Valérie Damidot à Paris, 2019.
L'animatrice et comédienne Valérie Damidot s'est confiée sur l'intervention esthétique à laquelle elle a eu recours. Aujourd'hui, elle l'assure : une fois, pas deux.
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Valérie Damidot est une personnalité qui ne mâche pas ses mots - et c'est tant mieux. Le dernier sujet sur lequel elle s'est exprimée avec un franc-parler rafraîchissant ? La chirurgie esthétique. Sans culpabiliser celles et ceux qui y auraient recours, elle a raconté pourquoi elle ne souhaitait pas aller sur ce terrain-là... une deuxième fois.

"L'idée d'avoir un front figé, ça me colle un cafard !", lance-t-elle dans une interview pour Gala. "Moi, j'ai des rides, la peau un peu fripée sur le cou, mais je n'en ai pas envie du tout", sous-entendu de passer par le bistouri.

Elle explique l'opération qu'elle a subie "quelques années après la naissance de [son] fils". "J'avais le ventre qui tombait un peu, ce n'était pas joli. J'ai fait une espèce de liposuccion pour retendre la peau", se souvient-elle. Mais c'est tout, parce que "ça [la] fait flipper", lâche l'animatrice. Et pour cause : elle a vu "des copines souffrir" après certaines interventions, notamment des augmentations mammaires. "J'ai de la chance, ils ne tombent pas trop", commente-t-elle en souriant.

"Si vous vous sentez mieux, tant mieux !"

Valérie Damidot poursuit en précisant préférer "les vraies médecines esthétiques pour la peau, les choses douces, les massages, les huiles, les crèmes, ça, j'adore". Elle reprend toutefois : "Après, si c'est un vrai complexe, allez-y les filles, si vous vous sentez mieux, tant mieux !"

Des paroles bienveillantes qui émanent de son propre vécu, et particulièrement de la grossophobie dont elle a été la cible tout au long de sa carrière télé.

"On m'en a mis plein la gueule", témoigne la présentatrice iconique de D&co, ancienne émission phare d'M6. Et d'ajouter : "Il y a une grossophobie permanente dans les métiers d'image, qui est taboue", ainsi qu'un "jeunisme" que dénoncent de plus en plus de personnalités, principalement féminines. "J'avais ce truc de : 'La meuf cartonne, elle est grosse et elle est un peu âgée'". La preuve qu'aujourd'hui encore, la route est longue pour que cette industrie incarne réellement un espace sûr pour tous·tes.