Demi Moore détonne encore sur le tapis rouge.
Et l'aborde comme s'il s'agissait de la Fashion Week. Entrée dans la légende pour ses partitions dans des hits comme Ghost, mais aussi pour certaines Unes légendaires (celles de Vanity Fair dans les années 90), Demi Moore n'a rien perdu de son aura fashion. Elle le démontre depuis un an en enchaînant les cérémonies où elle représente le film d'horreur qui marque son grand come back, The Substance.
Récemment, on l'a vue flamboyer en robe Schiaparelli sur le tapis rouge des Critics Choice Awards. Et lors des BAFTA 2025 à Londres, celle qui pourrait bientôt remporter son premier Oscar de la meilleure actrice a cristallisé l'attention des photographes. Pourquoi ? Par son inspiration mode : sous les flashes, elle arbore une robe haute couture du styliste Alexander McQueen. Et elle est lumineuse...
Robe argentée, tenue étincelante, cette robe au dos nu et à la longue traîne confère à l'actrice une allure impériale. Elle l'arbore avec majesté, du haut de ses talons Louboutin. Un éclat, littéral, de la part de l'icône hollywoodienne. Qui s'inscrit dans une longue garde robe.
Ne serait-ce que durant la longue promo de The Substance, l'Américaine a aligné le meilleur des vestiaires : cravate portée au féminin comme un costume, naked dress (cette tenue subversive devenue tendance) lors du défilé Dolce & Gabbana, robe noire Saint Laurent. Des inspirations qui renvoient aux tenues de soirée généralement décolletées et flamboyantes de la star dans les années 90.
D'autant plus qu'il y a peu, lors de la 77e cérémonie annuelle des Directors Guild of America Awards au Beverly Hilton, elle avait déjà défrayé la chronique (mode) en présentant à son audience une longue robe Dior Haute Couture, comme nous le rappelle ELLE.
Même si on porte plutôt notre dévolu sur sa création Schiaparelli qui, légère mais remarquable fantaisie, représentait par sa couture inférieure les contours d'une cicatrice, celle de l'actrice américaine dans The Substance justement. Le monde de la mode revisitait alors le "body horror", le sous genre d'horreur organique et viscérale, dont ce film est une savoureuse incarnation.
Trouvaille stylistique qui avait valu à la star la réticence de certains, comparant la comédienne... A une sorcière. Ce qui dans sa bouche, certainement, serait un beau compliment.
Comme nous vous l'avons relaté sur Terrafemina, Demi Moore n'a plus à prouver son élégance : dans The Substance, elle porte un fantastique tailleur jaune, spécialement créé par la styliste du film, imaginé pour épouser l'intensité du soleil de Los Angeles, mais la couleur d'un symbole récurrent du film : le jaune d'oeuf.
Par-delà ses frasques fashion, Demi Moore revendique une nudité libératrice. Dans ce film, une audacieuse scène de nu frontale, face à un miroir, devient carrément un geste intime et politique pour la sexagénaire. On vous dit tout sur les dessous de ce plan dans cet article.
"J'ai ressenti une certaine libération à me dénuder", explique Demi Moore. "C'est une séquence qui ne nécessitait pas de ma part d'être parfaite.. Oui je peux clairement me dire durant cette scène : mon cul est affreux !... Mais vous savez quoi, ça ne me dérange pas"
