





Jennie Garth est heureuse.
L'espace de clichés exceptionnels, elle assume comme jamais son aura glamour. L'actrice culte de Beverly Hills, visage très familier de la génération 90s, celle qui a grandi avec Dawson et la Trilogie du Samedi sur M6, rayonne de présence au gré de portraits sexy où la comédienne pose en lingerie.
Des clichés à retrouver ci-contre, et qui s'avèrent riches de sens en vérité.
Elle assume ce geste intime (et politique !) à 53 ans et le clame : "Poser en lingerie à 53 ans, franchement, je n'ai jamais ressenti autant de confiance en moi qu'à travers ce choix". Une initiative qui tend à bousculer les préjugés âgistes. Vous savez, ces commentaires de mecs, volontiers médiatisés, qui confèrent aux femmes une "date de péremption" une fois la cinquantaine atteinte...
De quoi déplaire à certains chroniqueurs bien connus. De ceux qui assènent, au hasard : "Je suis incapable d'aimer une femme de 50 ans. Je trouve ça trop vieux. Quand j'en aurai 60, j'en serai capable. 50 ans me paraîtra alors jeune. Les femmes de cinquante ans sont invisibles".
C'est son tout premier "shooting" en lingerie.
Et elle arbore ces très légers sous vêtements à plus de 50 ans. Jennie Garth donne le la au "self love", cette pratique qui consiste à exprimer et relayer publiquement l'amour que l'on s'accorde. A travers des selfies, des photos glamour, des messages "body positive" disséminés sur ses propres réseaux sociaux.
Et la lingerie fait partie de ce processus. Cela n'a vraiment rien d'anodin, voici pourquoi...
En vérité, sur des plateformes où les femmes subissent systématiquement du body shaming, autrement dit un déferlement de jugements et de remarques ouvertement désobligeantes voire tout à fait insultantes au sujet de leur apparence, de leur physique, de leur corps, poser ainsi est un geste complètement politique.
Une manière d'envoyer valdinguer le sexisme ordinaire. Et de s'assumer, par delà le regard masculin. Car il est évident que la star de Beverly Hills pose avant tout pour elle-même. Et s'accorder une estime volontiers chahutée par l'industrie du divertissement et les abondants commentaires anonymes submergeant la toile.
Enfin libre ?